Faute de place, le site d’enfouissement doit être agrandi

  • Publié le 17 janv. 2025 (Mis à jour le 13 avr. 2025)
  • Lecture : 3 minutes

La Régie intermunicipale des déchets de la Lièvre (RIDL) attend une confirmation de la part du gouvernement québécois avant de procéder à l’agrandissement de la zone d’enfouissement.
Depuis près de 5 ans, la RIDL souhaite procéder à un agrandissement de la zone d’enfouissement afin de créer de nouvelles cellules pour enfouir les déchets de la région. Néanmoins, le décret du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) se fait attendre. « On s’attend à avoir des nouvelles du ministère au mois de février », espère Mariève Garceau, agente de communications à la RIDL.

On s’attend d’ailleurs à ce que la capacité maximale de la cellule d’enfouissement utilisée actuellement soit atteinte en décembre 2025.  « On attend un décret ministériel pour pouvoir avancer dans le dossier. On n’a toujours aucune nouvelle. »

Si le décret doit arriver entre les mains de la RIDL plus tard que février, celle-ci parle de solution temporaire qui pourrait être mise en place pour prolonger la durée de vie de l’actuelle cellule d’enfouissement. « On a des solutions qui sont envisageables pour prolonger au-delà de la date limite. Il n’y a pas de problème, on n’exportera pas nos vidanges », mentionne Mme Garceau.

Quant à cette mesure temporaire, il est question d’obtenir une autorisation pour dépasser la capacité actuelle de la cellule d’enfouissement qu’on appelle un décret de soustraction, une dernière alternative. « Ce sera un décret qui va permettre d’enfouir plus que ce qu’il a été autorisé initialement pour notre lieu d’enfouissement technique », note Mme Garceau.

Le BAPE dans le dossier

Soulignons aussi qu’à l’automne 2024, le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), avait mené, avec la RIDL, une séance d’information publique sur la mise en place de ce nouveau site d’enfouissement. L’objectif était ici de présenter les projets aux citoyens. Le 15 janvier 2025, le ministre du MELCCFP, Benoit Charrette, a donné un mandat au BAPE d’aller en audience publique, une étape de plus avant d’obtenir le décret tant désiré par la RIDL. Cette audience devrait avoir lieu au cours du mois de février.

La durée de vie d’une cellule d’enfouissement

Selon la RIDL, la durée de vie d’une cellule dépend du recyclage et du compostage des citoyens. « Plus on récupère, mieux on composte, alors moins on enfouit de déchets. En ce moment, la durée de vie d’une cellule d’enfouissement est de 5 ans. Si on réduit l’enfouissement, une cellule peut prolonger sa vie jusqu’à 6 ou 7 ans.»

Pour augmenter la durée de vie d’une cellule d’enfouissement, la RIDL a récemment commencé à broyer ses déchets. « On le fait aussi pour minimiser l’espace qu’on prend dans une cellule. On a déjà commencé à broyer et on va continuer en faisant l’acquisition de machinerie pour en broyer plus. Ça aussi c’est une solution, on pousse beaucoup là- dessus pour éviter d’aller en décret de soustraction. »

Hausse des déchets produits dans la région

Même si les données pour 2024 ne sont pas entièrement comptabilisées à l’heure d’écrire ces lignes, la RIDL remarque une hausse des déchets produits dans la région. « Ça augmente de 2-3% chaque année », partage Mme Garceau.

La RIDL a aussi récupéré nettement moins de matière recyclable. Pour expliquer ce phénomène, Mariève Garceau est d’avis que la récupération de matière recyclable a fortement diminué, notamment depuis l’arrêt de la distribution du Publisac.

Cette dernière s’attend à une baisse de déchets produits en 2025, avec une augmentation du recyclage. « Il y a des matières qui sont désormais recyclables. Par exemple, des sacs de croustilles, des emballages de blocs de fromage ou des emballages de barres tendres. Ce sont des matières recyclables qui devraient se retrouver dans le bac bleu et le bac vert, plutôt que dans le noir. »

Rappelons que la RIDL, basée à Mont-Laurier, récupère les déchets, le recyclage et le compost de Sainte-Anne-du-Lac jusqu’à Notre-Dame-du-Laus. Dans la Vallée de la Rouge, c’est la Régie intermunicipale des déchets de la Rouge (RIDR), qui fait la collecte.

 

« On attend un décret ministériel pour pouvoir avancer dans le dossier. On n’a toujours aucune nouvelle. »

-Mariève Garceau

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