Bienvenue au parc Le Renouveau Rosaire-Sénécal
Nominingue jugeait il y a quelques mois que le parc Le Renouveau serait rebaptisé au nom de l’artisan de grand espace sur le chemin des Maronniers.
Une cérémonie empreinte d’une joie certaine, où se mêlaient aussi les réminiscences familiales et le travail, retenait l’attention des quelque 20 personnes présentes pour l’exercice de rebaptisation. Désormais, on va tous au parc Le Renouveau Rosaire-Sénécal.
Les plus jeunes n’ont peut-être jamais entendu le nom, les plus âgés se souviennent de lui. M. Sénécal a touché à presque toutes les sphères municipales de Nominingue avant d’être le maire pendant 11 ans, un terme foudroyé par le cancer.
Juste avant la cérémonie, le ciel était gris et menaçant; au bon moment, comme si l’ex-maire était de la partie, le soleil il apparut et jeta ses rayons bienvenus jusqu’à la toute fin des discours où les nuages sont vite revenus.
Devoir de mémoire
Georges Décarie, l’actuel maire, a mentionné que l’on a «l’obligation de se souvenir de ceux qui ont construit un pays, une région. À Nominingue, le parc du Renouveau on en est très fier. Il fallait nommer le parc au nom de M. Sénécal.» Quelques minutes plus tard, il ajoutera que c’est «un geste simple, mais qui nous fait grand plaisir.»
Obligation de mémoire pour la Municipalité dont le maire considère la rebaptisation comme un événement historique. Pour lui, les deux legs les plus importants de M. Sénécal sont: la règlementation pour la santé des 97 lacs de la Municipalité et le parc. L’équipe du renouveau y travaillait depuis 1998.
«M. Sénécal avait une vision qu’il a concrétisée.»
Le fils de l’ex-maire, Michel Sénécal, était visiblement touché par l’attention du conseil municipal pour la mémoire de son père. «Je crois que ce geste reflète bien cet engagement par sa créativité pour la Municipalité. Je suis très fier de ses réalisations.»
Il faut souligner la présence de quelques conseillers de l’équipe de M. Sénécal: Wilfrid Marleau, Ghislaine Boucher et Francine Daoust. Cette dernière a pris la parole pour expliquer le contexte qui a conduit à la réalisation du parc. À l’époque, c’était le Domaine Burns qui contenait des centaines de petits terrains qui «aux livres de la Municipalité, étaient listés à 25$». M. Sénécal et son équipe ont pris la décision de rentabiliser le domaine. «Les terrains se sont vendus en blocs pour taxes.»
L’histoire de la création du parc est plus longue, mais en ce 8 octobre, beaucoup sont heureux de célébrer la mémoire de celui qui nous a quittés le 19 mai 2005. Bientôt, une signalisation adéquate sera apposée.
Soulignons la présence de l’organisme La Nature au Renouveau qui a présenté leur mission et leurs réalisations au parc.
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