Baisse d’impôts : « ça prenait du courage politique » selon Chantale Jeannotte

Publié le 19 avr. 2023 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Simon Dominé

Partagez sur Facebook Partagez sur Twitter Partagez sur LinkedIn

La députée de Labelle, Chantale Jeannotte, a tenu à défendre la baisse d’impôts décidée par son gouvernement récemment, une des mesures phares du budget provincial, en plus d’aborder les thèmes du logement et de l’environnement.
« Ç’a fait (…) couler beaucoup d’encre, mais on s’était engagé en campagne électorale et on a respecté notre promesse. On remet de l’argent dans la poche des Québécois et je pense que c’est apprécié », a mentionné la députée qui rencontrait L’info à Mont-Laurier.

Elle estime que « tout le monde » s’entend pour dire que les Québécois sont trop taxés et elle ne craint pas que la décision du gouvernement se répercute négativement sur la capacité de l’État à remplir ses missions, au contraire.

« C’est le ministre des Finances qui l’a dit lui-même : les missions de l’État sont bonifiées », a-t-elle certifié.

D’après la députée, un travailleur qui gagne 70 000 $ annuellement au Québec est taxé 36 fois plus qu’un Ontarien. La décision du gouvernement de François Legault a deux objectifs, affirme Mme Jeannotte: stimuler l’économie et encourager l’offre de travail.

« (…) c’est pas normal que quelqu’un dise « moi, ça ne me donne plus rien de travailler, je donne tout au gouvernement ». Ça, ç’a un impact sur la pénurie de la main-d’œuvre quand quelqu’un est découragé comme ça. Alors c’est pour ça que de réduire de 1 point de pourcentage les 2 premiers paliers d’imposition, ç’a un impact sur 4,6 millions de Québécois, dont 90 % gagne moins de 100 000 $. Ça rejoignait énormément de monde (…) et on espère poursuivre dans cette lancée-là. »

Logement et environnement

La députée, qui a été nommée adjointe parlementaire de la ministre de l’Habitation, a aussi tenu à aborder l’aspect du logement. Selon elle, au-delà du financement octroyé par le gouvernement sur cette question, c’est toute la notion de l’exécution des projets qui est sur la liste des priorités.

« Tout le monde est d’accord pour dire que c’est pas normal que ça prenne 5, 6, 8 ans parfois, avant d’avoir un projet lever de terre, alors qu’on est en pénurie de logements partout », soutient Mme Jeannotte. L’ajout de nouveaux joueurs dans les montages financiers, comme Desjardins ou le Fonds de solidarité FTQ, devrait accélérer la cadence, croit-elle.

« Ici dans le comté, on a 5 projets super importants en logement social. L’Arc-en-Toit à Rivière-Rouge, Habitation Mont-Laurier, une résidence pour aînés à La Minerve, la Passe-R-Elle et la Maison Lyse-Beauchamp, mentionne la députée. On travaille de près avec les municipalités. (…) Faut qu’on travaille en équipe. C’est important que tout le monde en fasse une priorité. »

Enfin, au niveau environnemental, Mme Jeannotte pense qu’il faut faire avancer les choses au rythme de « l’acceptabilité sociale » et de « l’adhésion populaire », mais elle s’attend à ce que le Fonds bleu permette d’investir de l’argent dans la préservation et la mise en valeur des lacs et rivières. « Ça, c’est notre économie. C’est nos villégiateurs, c’est nos touristes. »