Denis Rodier, fier ambassadeur de la culture laurentienne

Publié le 9 décembre 2021 par Ronald Mc Gregor

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Ronald Mc Gregor

Journaliste - Photographe | rmcgregor@medialo.ca

Le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), en collaboration avec Culture Laurentides, tenait le 30 novembre son gala annuel, où ont été remis des prix à différents artistes des Laurentides. Parmi les lauréats, celui qui semble tout rafler depuis bientôt deux ans, l’illustrateur de Rivière-Rouge Denis Rodier.

Sur cette photo de la cérémonie des prix du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), en collaboration avec Culture Laurentides, de gauche à droite: Nadine Deschamps, agente de coordination régionale de la Direction de La Fabrique culturelle et des partenariats, Denis Rodier, lauréat du Prix Excellence, et Alexandre Gélinas, président de Culture Laurentides. (Photo gracieuseté – Culture Laurentides)

L’artiste natif de la région a remporté un prix pour l’ouvrage La Bombe, œuvre monumentale réalisée en collaboration avec les auteurs européens Alcante (le Belge Didier Swysen) et Bollée (le Français Jean-François Bollée). Il repart avec un Prix Excellence, cette récompense accordée à un auteur professionnel des Laurentides ayant réalisé une œuvre littéraire qui se démarque par son excellence.

Remis en partenariat avec Télé-Québec, le prix a été décerné à Denis Rodier pour « la réalisation brillante et le travail titanesque que représentent la création du livre graphique La Bombe et pour souligner son rayonnement national et international ». En plus de la reconnaissance reliée à ce prix, le lauréat repart avec une bourse de 2000$.

Une reconnaissance régionale bienvenue

Pour Denis Rodier, ce prix est important parce qu’il est issu d’un organisme reconnu de la région et dont la portée culturelle est connue. Se faire reconnaitre dans les Laurentides est un grand moment pour celui qui a déjà obtenu une reconnaissance internationale avec La Bombe.

À L’info, il revient sur les quelques mots qu’il a prononcés devant le public lors de la cérémonie, tenue au Théâtre du Marais de Val-Morin le 30 novembre. Il paraphrase en fait. « Plus jeune, j’avais abandonné l’idée de faire de la bande dessinée (BD), car je ne voulais pas aller à New York dessiner des “comics” pour les Américains. Comme je ne souhaitais pas aller en Europe pour dessiner de la BD franco-belge. »

Soulignons qu’à cette époque, rien n’était simple dans le métier. Les artistes dépendaient des entreprises de transport et de connexion hyper lente au Web. « C’est quand même grâce à eux et l’Internet si je fais de la BD ici dans les Laurentides, à la maison. Je suis heureux de recevoir ce prix », confie-t-il au journal.

Les portraits vidéos des artistes réalisés par La Fabrique culturelle se trouvent sur la plateforme numérique de Télé-Québec.

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