Ignace Denutte ouvre son Arche perdue de Noah
L'aubergiste bien connu, Ignace Denutte, ouvre les portes de L'Arche perdue de Noah, son centre d'art animalier dans lequel il s'est investi corps, âme et monétairement.
Un bel endroit fort intéressant, voilà ce qu’il me vient à l’esprit en quittant cette vieille grange de 1937, « remise à neuf » depuis deux ans et demi avec l’aide, entre autres, de ses fils et la patience de sa conjointe Yolande. Son propriétaire, M. Denutte, collectionne l’art animalier depuis 1977, alors qu’il planchait sur le concept de l’auberge familial. Maintenant, ce qui s’apparente à un centre d’interprétation accueille la population, et ce, jusqu’à la mi-octobre, à l’Action de grâces.
À travers la peinture, la sculpture, la photographie, la philatélie, la lithographie et la taxidermie, le visiteur prend vite conscience de l’importance du lieu et son aspect touristique tout comme culturel pour la vallée de la Rouge.
« Je ne savais pas au départ où je m’en allais avec ça », remarque M. Denutte. « C’est une passion. Ce que je faisais sans le savoir, c’est bâtir ma retraite ».
La petite histoire de son centre, il la raconte avec une pointe d’humour bien à lui : « Il y a beaucoup de gens qui m’ont apporté de l’aide, soit avec des livres ou des animaux [empaillés bien sûr]. Et c’est certain que, dans les six derniers mois, j’ai dépensé un peu plus, 6000$… ma femme était en Belgique ».
Un réussite personnelle
Ce qu’il qualifie comme « la ligne de visite » pour le centre sont les cinq cadres qui présentent une collection de timbres, les « 50 animaux de l’Amérique du Nord ».
Le lieu se veut plus qu’un centre d’observation, mais aussi un endroit pour la recherche. Grâce à plus de 1250 artefacts, le visiteur ne doit pas s’étonner d’y rester plus d’une heure. « Ici, les gens peuvent voir les animaux de près ».
C’est l’investissement personnel, financier, physique et morale qui sont aussi la part de ce succès. Pour M. Denutte, c’est une preuve tangible que l’on peut réaliser un rêve sans l’argent de l’extérieur. Il a une recette universelle qu’il applique depuis le jour un : croire en son rêve. « On dit qu’à Nominingue il faut créer des choses, alors j’ai fait mon petit bout. J’espère que d’autres auront la même vision. Il y a moyen d’y arriver sans investissement ».
L’accès est de 5$ par personne. Le visiteur reçoit un livret de superbes photos et de beaux souvenirs. L’Arche perdue de Noah est située au 2271, rue Sacré-Coeur, derrière l’ancien presbytère (maintenant une maison). Le centre est ouvert le samedi et dimanche de 10h à 17h jusqu’au 15 octobre. À partir du 22 juin et jusuqu’au 8 septembre, également ouvert du lundi au vendredi à partir de 13h jusqu’à 17h.
Autres dates sur demande. On récolte de l’information au 819.278.0689 ou aux bureaux d’informations touristiques.
« Mon travail commence maintenant, car je connais seulement 90% de ce que j’expose » de conclure Ignace Denutte.
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