Une mobilisation essentielle pour contrer la faim

  • Publié le 4 nov. 2022 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Davide Buscemi

La Grande Guignolée des médias, au profit de l’organisme Moisson Laurentides, a dévoilé sa programmation 2022, dans un contexte général d’inquiétude.
L’événement a eu beaucoup de succès. La salle débordait de participants. « Nous manquions de chaises même », précise le coordonnateur des communications de Moisson Laurentides, Jean-Sébastien Girard.

Durant tout le mois de décembre, la devise pourrait-elle être « Recevoir plus pour donner plus »? Pour faire face à la crise alimentaire qui suivrait la crise sanitaire ?

Un contexte de perturbation des chaînes d’approvisionnement alimentaire mondiales, l’inflation, une pénurie de main-d’œuvre, un pouvoir d’achat qui décroît font planer une menace sur la sécurité alimentaire laurentienne dans les mois à venir surtout si la récession annoncée venait à se confirmer.

C’est pourquoi la collecte de fonds et de denrées non périssables importe tant. « […] Nous souhaitons sensibiliser la population et les organisations aux défis grandissant de la faim. Personne n’est à l’abri d’un coup dur. Le combat contre la faim nous concerne tous », a déclaré la vice-présidente du conseil d’administration de Moisson Laurentides, Lyne Chouinard.

Toujours plus faim

La faim continue de gagner du terrain. Les Laurentides et la MRC Les Moulins enregistrent près de 15% de nouvelles demandes d’aide alimentaire supplémentaires. Dans le même temps, les dons alimentaires ont chuté de 20%. La hausse du coût des denrées et des carburants fait grimper vertigineusement l’addition. En somme, la mission du secteur communautaire, c’est accomplir toujours plus, avec toujours moins.

La pandémie a laissé un profond sillon dans l’œuvre communautaire. À titre comparatif, en 2019, le montant en denrées alimentaires était de 30 000$. Exclusivement des dons. Pour 2021-22, la note grimpe à 750 000$, un chiffre qui a été atteint grâce à une participation importante (80%) des gouvernements provincial et fédéral.

Les denrées proviennent des épiceries, des agriculteurs, des usines qui font de la transformation. Les aides financières, elles, sont à 10% des subventions, en règle générale, et les 90% restants proviennent d’entreprises, de fondations privées, des dons de la population et des collectes de fonds comme la Guignolée.

« Depuis la COVID, les besoins, auprès de personnes précaires, ont nettement augmenté. Les dons n’ont pas suivi cette hausse donc pour nous soutenir, nous avons reçu des aides conséquentes de Québec et d’Ottawa », explique la directrice de Moisson Laurentides, Annie Bélanger.

En décembre, la Grande Guignolée pour Moisson Laurentides compte sur la population et les organisations pour recevoir davantage de dons pécuniaires ou alimentaires, en personne ou en ligne. Il est possible de s’impliquer à divers niveaux également :

  • En devenant bénévole sur l’un des points de collecte de Moisson Laurentides ;
  • En organisant votre collecte de fonds.

 

 

 

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