Mémoires d’un ancien étudiant du séminaire Saint-Joseph

  • Publié le 16 mai 2024 (Mis à jour le 22 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes

Il n’y a qu’a poser les yeux quelques instants sur le bâtiment pour comprendre qu’il s’agit d’un lieu ancien et chargé d’histoire, avec son aspect de forteresse médiévale. Trônant sur la colline Alix, surplombant le quartier du Rapide-de-L’Orignal, le séminaire Saint-Joseph a été construit en 1930, puis béni en octobre 1931, selon la Société d’histoire en de généalogie des Hautes-Laurentides (SHGHL).

C’est lors des 4 dernières années du pensionnat que Gilles Ouimet y était étudiant soit dans les années 1960. « J’ai été pensionnaire à partir de ce qu’on appelait l’élément latin, l’équivalant du secondaire 1. On avait des professeurs qui parlaient couramment le latin. Il fallait se lever tôt, nous avions beaucoup d’étude et de cours avec une discipline stricte ».

Pour un bel avenir

Même si l’objectif premier était de former de jeunes prêtres, suivre un cours au séminaire pouvait ouvrir une porte à un étudiant vers l’Université. Certains étudiants sont devenus par la suite médecins ou avocats.

Selon M. Ouimet, le séminaire était affilié à l’Université Laval. Il y avait alors un pavillon de l’Université Laval à Montréal, qui deviendra par la suite l’Université de Montréal. « L’Université Laval a investi beaucoup dans le séminaire, mais c’était trop gros pour la population des environs », ajoute-t-il.

Gilles Ouimet, ancien séminariste, devant l’entrée principale du séminaire Saint-Joseph.

Au cours de la décennie 1960, c’était la Révolution tranquille. Avec le rapport Parent, les collèges classiques ont disparu, laissant place aux polyvalentes. Gilles Ouimet a passé 5 années comme étudiants au séminaire, mais la dernière année était une année de transition entre la polyvalente et le pensionnat. « En 5e année c’était une année spéciale, l’année de la création de la polyvalente. Alors que le cours était habituellement d’une durée de 8 ans, à la fin de notre 5e année, ils nous on dit de nous trouver autre chose, car on n’était devant rien sinon. »

M. Ouimet retournera à la polyvalente dans les années 1970, cette fois en tant que professeur d’histoire. Selon lui, il y avait jusqu’à 300 étudiants à l’époque du séminaire, et jusqu’à 3000 dans les grandes années de la polyvalente, dans les années 70.

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