La SDRK dépose son plan stratégique 2025-2030

  • Publié le 10 oct. 2025 (Mis à jour le 10 oct. 2025)
  • Lecture : 3 minutes
Une petite vue sur l'immensité du réservoir Kiamika dans le parc régional du même nom.
(Photo Martin Dupuis)
Une petite vue sur l’immensité du réservoir Kiamika dans le parc régional du même nom. (Photo Martin Dupuis)

Entrevue avec le directeur général par intérim de la Société de développement du réservoir Kiamika (SDRK) concernant le plan stratégique des cinq prochaines années. 

L’info s’adresse à Vincent Normandeau, qui porte le chapeau de directeur général par intérim en l’absence de Marie-Claude Provost. Au moment de la conversation, le 25 septembre, M. Normandeau est encore tout frais au poste, ce qui ne lui permet pas de répondre à certaines questions du journal, mais c’est partie remise : on aura plus de détails lorsque le bilan de l’année sera déposé.

La SDRK, donc, a récemment déposé son plan à la MRC d’Antoine-Labelle et aux municipalités limitrophes au parc régional pour approbation

Outre le nouveau bâtiment d’accueil à la baie Blueberry, inauguré à la mi-juillet, la SDRK passe plutôt en mode de solidification des acquis pour les années à venir.  « Le gros projet vient d’être livré, c’est celui de l’accueil il y a quelques mois. Puis le pavillon de celui-ci est terminé aujourd’hui et, lundi, c’est l’œuvre d’art demandée par Québec dans tous les lieux publics, qui sera installée. Après, c’est terminé », indique M. Normandeau.

Consolidation

Vincent Normandeau poursuit en signalant qu’au cours de la prochaine année, c’est la consolidation et l’amélioration des acquis qui priment. C’est, somme toute, la synthèse du plan stratégique. 

« On ne part pas de projet d’envergure l’an prochain comme les autres années », observe le directeur général par intérim.

L’organisme à but non lucratif « œuvre à protéger et mettre en valeur le potentiel récréotouristique du réservoir Kiamika en vue de générer des impacts positifs et significatifs sur l’économie locale et régionale et se positionne comme une destination quatre saisons dédiée au tourisme durable, connectant les gens à la nature à travers des activités récréotouristiques, tout en préservant les écosystèmes et en créant des retombées positives pour la région et ses communautés », est-il expliqué dans son plan stratégique. La SPRK relève également sept points résumant sa mission : plaisir et passion, éducation et conservation, respect, excellence et collaboration.

Les projets

Quels sont donc les projets de consolidation à retenir ? Parmi les enjeux et orientations présentés sur le plan, notons l’expérience client (expérience écoresponsable mémorable, sécuritaire et diversifiée pour les visiteurs, alignée avec les valeurs du parc). Pour ce faire, on compte sur la bonification de l’offre des activités et des services en créant entre autres des événements culturels et sportifs. On souhaite aussi axer sur le volet de la sécurité, en offrant des activités dans un cadre sécuritaire et en encourageant des comportements sécuritaires. Finalement, le parc souhaite moderniser et entretenir les infrastructures afin d’offrir des installations plus attrayantes et fonctionnelles.

La SDRK souhaite aussi la croissance et la pérennité financière afin d’assurer sa viabilité économique, renforcer son impact positif sur la région et augmenter les retombées économiques locales et régionales. Pour y arriver, on souhaite augmenter la fréquentation des lieux, maintenir et développer un sentiment dappartenance et de fierté à l’échelle municipale et régionale, renforcer les appuis gouvernementaux et locaux et atteindre l’autonomie financière de l’organisme.

Le maintien de l’intégrité naturelle est important, rappelle la SDRK. Il est primordial de protéger lintégrité du territoire et les ressources naturelles. Il faut s’assurer d’une gestion écoresponsable du territoire en veillant à la conservation et la mise en valeur des ressources naturelles du parc de manière. Pour ce faire, on souhaite promouvoir le tourisme durable, bonifier la superficie d’aires protégées dans le parc et s’adapter aux changements climatiques.

La bonne gestion des ressources humaines trouve aussi une place dans le plan. On note comme objectifs « être un employeur modèle, bonifier l’offre d’emploi, établir une politique de reconnaissance, élaborer un programme employé et favoriser la participation et l’engagement des employés. »

« Donc, c’est de l’amélioration en continu », conclut Vincent Normandeau.

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