La coccinelle asiatique prolifère au point d’être envahissante

  • Publié le 7 oct. 2022 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
  • Lecture : 3 minutes

Plusieurs ont récemment aperçu un nombre effarant de coccinelles envahir leur maison. Mais elles ne ressemblent pas à la coccinelle du Canada. Il ne fait aucun doute, c’est le retour, plutôt sérieux, de la coccinelle asiatique.
Il faut savoir que la coccinelle, du Canada ou asiatique, n’est rien d’autre que bénéfique. La variante asiatique a volé pour la première fois en Amérique du Nord au cours des années 1970. Elle fut introduite pour mener la lutte aux pucerons et autres insectes ravageurs de cultures.

« Son cycle de reproduction rapide et sa capacité à résister aux hivers passablement rigoureux lui ont permis de devenir l’une des espèces prédominantes au Canada. Elle est un peu plus grosse que les espèces indigènes et mesure entre 6 et 10 mm de long. Sa couleur varie du jaune moutarde à un orangé rougeâtre foncé. Cette coccinelle peut avoir un nombre variable de points noirs sur ses élytres, voire aucun, apprend-on sur la page de Santé Canada. La coccinelle asiatique se reconnaît habituellement par deux taches ovales et blanches de chaque côté de la tête et une marque en forme de M juste derrière la tête. Comme pour bien d’autres insectes, ses couleurs vives représentent un moyen de défense qui avertit les oiseaux et ses autres prédateurs qu’elle n’a pas bon goût. »

Un trou fait l’affaire

La coccinelle commune s’avère un prédateur vorace contre les insectes ravageurs. Elle se nourrit de plus de 50 espèces de pucerons et peut consommer des milliers de ces insectes en une vie. Elle protège ainsi les jardins, cultures et vergers. Elle ne transmet aucune maladie et ne pique pas. Seulement 3 des 450 espèces de coccinelles en Amérique du Nord (Mexique, États-Unis et Canada) se nourrissent de plantes.

Par contre, sa cousine asiatique se regroupe en nombre important à l’automne, tout comme les autres, pour se trouver un endroit sec où passer l’hiver. Les maisons et bâtiments exposés au soleil sont recherchés. « […] Elles se rassemblent sur les murs extérieurs et s’introduisent à l’intérieur par les fentes et les ouvertures. Leur grand nombre représente une nuisance importante pour certains propriétaires. Les maisons situées près d’un champ ou d’un terrain boisé sont particulièrement ciblées », lit-on sur la page de Santé Canada.

Après s’être introduite dans une maison par une fente d’un cadre de porte ou de fenêtre, l’avant-toit, par les services publics, les fondations et les revêtements muraux extérieurs, la coccinelle est désorientée. C’est alors qu’elle se place sur les murs, plafonds et fenêtres où elle cherche une issue…

« La plupart des coccinelles qui se sont ainsi attardées mourront peu de temps après, mais celles qui survivront pourraient trouver un lieu sûr où hiberner, comme le grenier ou les espaces vides dans les murs, en sortant de temps à autre par temps doux. À la fin de l’hiver ou au début du printemps, on peut s’attendre à des invasions plus importantes pendant plusieurs jours lorsque les coccinelles quittent leurs abris et cherchent à sortir pour se reproduire ».

Pour s’en débarrasser

Il n’y a pas 100 moyens pour se débarrasser des coccinelles, commune ou asiatique. Toute bonnement, elles ne doivent pas mettre les pattes dans votre maison où vos bâtiments chouchous. Il est donc conseillé de bien calfeutrer et de mettre des coupe-froid tout en portant une attention « aux façades de votre maison qui sont ensoleillées et orientées au sud-ouest, les zones ombragées étant beaucoup moins touchées. » Après quoi, après leur départ, bien passer l’aspirateur et mettre les poussières dans un sac bien fermé hermétiquement que vous jetez au bac noir.

Sachez qu’aucun pesticide n’est homologué pour s’affranchir des coccinelles. La coccinelle asiatique se trouve sur la liste des espèces exotiques préoccupantes ou potentiellement préoccupantes.

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