Guillaume Pineault : en toute vulnérabilité

  • Publié le 17 févr. 2025 (Mis à jour le 13 avr. 2025)
  • Lecture : 3 minutes

Entrevue avec l’humoriste et auteur Guillaume Pineault, qui foulera les planches de l’Espace Théâtre le 20 février prochain afin de présenter son deuxième spectacle solo, Vulnérable.
Pouvez-vous nous parler de votre spectacle Vulnérable ? Quels sujets y abordez-vous ?

Je voulais parler de solitude, d’anxiété, de communication. Je me rappelle encore mon producteur qui était comme : « Tabarouette, Guillaume! Ce sont des sujets lourds. Es-tu sûr que ça va être drôle ? » Je lui ai répondu que oui, que c’était ça le mandat. C’est pour ça qu’on a décidé d’appeler ça Vulnérable en bout de ligne, parce que ce sont des sujets vulnérabilisants qu’on a rendu comiques.

 

Le spectacle aborde beaucoup le thème de la solitude. Est-ce que partir en tournée, justement, peut être esseulant ?

Je suis vraiment chanceux, dans mon cas la tournée est vraiment un gros travail d’équipe. Jey Fournier est toujours avec moi pour faire la première partie, c’est vraiment un excellent humoriste et il fait tellement une belle job (…) On se ramasse toujours ensemble avec Max, qui est mon directeur de tournée et mon gars de son. On ne se lâche pas. Chaque fois qu’on en parle, on se dit qu’on est contents de se voir et qu’on est chanceux de faire ça. C’est un privilège et maintenant, c’est vraiment rendu des meilleurs amis.

 

Vous avez étudié en ostéopathie. Comment en êtes-vous venu à devenir humoriste ? 

Quand j’avais 16 ans, je voulais vraiment devenir humoriste. L’orienteur scolaire m’a dit que ça n’avait comme pas de bon sens, que ce n’était pas réaliste, alors je suis allé étudier en sciences de la santé (…) Quand j’ai eu terminé, je me suis essayé à l’École de l’humour, mais ils m’ont refusé alors je suis rentré à l’école d’ostéopathie. J’ai complété mon cours, mais c’était encore de l’humour que je voulais faire. J’ai fini par me dire qu’il ne devait pas y avoir qu’un chemin pour en faire, alors j’ai commencé dans les bars et je suis devenu ami avec Phil Roy, qui m’a amené en tournée. À partir de là, en 2017, j’ai arrêté de faire de l’ostéopathie et je me suis mis à faire de l’humour à temps plein.

 

Est-ce que de ne pas passer par l’École nationale de l’humour représente un défi supplémentaire, comme humoriste de la relève ?

Je pense que tout est possible, parce que je regardais ça et parmi les humoristes que j’admire, il n’y a pas que des gens qui ont fait l’École de l’humour. Patrick Groulx, Simon Leblanc, André Sauvé, Virginie Fortin… Il y a vraiment de super bons humoristes qui ne sont pas passés par là. Parmi les gagnants d’En route vers mon premier gala, personne n’avait fait l’École à part Katerine Levac. Je pense vraiment qu’il y a d’autres chemins, même si ça peut être épeurant au début.

 

En 2022, vous avez publié Elle r’viendra pas, Camille – Journal d’un amoureux (un peu niaiseux). Comment en êtes-vous arrivé à écrire ce récit ?

J’avais tout le temps eu l’envie d’avoir un jour un livre, quelque chose à mon nom, mais c’est vraiment la pandémie qui a donné un boost à tout ça. Je me suis mis à écrire et au début, je n’étais pas sûr s’il s’agissait d’un autre spectacle ou d’un recueil. Mon gérant qui m’a appelé pour me demander ce que je faisais, et j’étais rendu à 9 pages. Je lui ai envoyé et il m’a dit : « Je pense que c’est un livre, Guillaume! » On a appelé les Éditions Cardinal, ils ont beaucoup aimé et m’ont demandé si j’étais rendu loin. J’ai complètement menti!  [rires]

 

Le livre a été très bien reçu, tant par la critique que par le public. Est-ce que ça vous a donné envie de vous lancer dans un autre projet littéraire ?

Oui! En ce moment, je suis en train d’écrire le deuxième. J’ai terminé le premier livre avec To be continued… mais c’était vraiment un de clin d’œil à Retour vers le futur, ce n’était pas du tout dans l’idée d’écrire un autre livre. Finalement, les Éditions Cardinal m’ont proposé une rencontre et j’écris la suite (…) On vise une sortie pour l’année prochaine. Ce qui était simple avec Elle r’viendra pas, Camille, c’est que c’était toute ma vie, les personnes que j’ai côtoyées qui ont été importantes et qui m’ont aidé à évoluer. On dirait que la suite, avec les 5 dernières années, c’est plus tough à écrire.

 

Plus difficile parce que trop récent?

Oui, et aussi je ne veux absolument pas parler de ma dernière relation, surtout parce que la personne avec qui j’étais (NDR : la comédienne Anne-Élisabeth Bossé) est connue et je pense qu’on a eu assez de vision sur mon intimité dans ce temps-là, je n’ai pas envie d’en donner encore plus dans un livre. J’aimerais aussi parler plus de l’amitié dans ce livre-là, j’ai plein d’amis de gars qui m’ont aidé et j’aimerais partager leur vision à eux aussi de l’amour et tout ça. C’est un beau procédé, en ce moment. J’aime bien ça!

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