Amherst: une matinée pour se rappeler du passé

Les invités et dignitaires lors de l’ouverture officielle du centre d’interprétation.
(Photo Médialo-Isabelle Houle)
Les invités et dignitaires lors de l’ouverture officielle du centre d’interprétation. (Photo Médialo-Isabelle Houle)

La municipalité d’Amherst avait de quoi célébrer le 20 septembre dernier. D’abord, elle a inauguré un monument symbolique en mémoire des mineurs disparus en raison du drame de la silicose, puis elle a ouvert les portes de son tout nouveau centre d’interprétation qui rend hommage à l’histoire de sa communauté.

À l’entrée du village, on voit le superbe monument commémoratif à la Place Burton-LeDoux appelé Le Gardien du souvenir. Cet espace, dédié à la mémoire, à la culture et à l’histoire de la région, permet de mieux comprendre la réalité des familles touchées par le drame de la silicose, maladie pulmonaire attaquant les mineurs de Saint-Rémi-d’Amherst. Cette maladie était causée par l’inhalation de poussière de silice. Plus de 45 mineurs en sont décédés.

Une impressionnante sculpture, conçue par Adrien Bobin et Philippe Pallafray de l’ile d’Orléans, incite à prendre un moment pour se souvenir de ces disparus et de leurs familles éprouvées.

Le monument en mémoire des mineurs disparus.
(Photo Médialo-Isabelle Houle)

Enfin le centre d’interprétation ouvert

Le maire d’Amherst, Jean-Guy Galipeau, rêvait de cette occasion depuis de nombreuses années : ouvrir les portes d’un centre d’interprétation dédié à l’histoire de la région. Ce fut enfin chose faite. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de dignitaires, de partenaires et de membres de la communauté Kitigan Zibi. Sur place, Lionel Whiteduck est d’ailleurs venu rappeler l’importance de travailler ensemble pour garder l’histoire bien vivante.

De son côté, le maire Galipeau était très touché. « C’est avec une immense fierté et une grande émotion que je prends la parole à l’occasion de l’inauguration du centre d’interprétation du territoire. Ce projet, fruit de plus de six années de travail acharné, de consultation et de passion est enfin prêt à ouvrir ses portes à la population et aux visiteurs. »

 

Un musée en quatre volets

Réalisée par la compagnie Quatro de Québec, l’exposition mise en place dans le centre propose quatre grands thèmes « chacun essentiel pour comprendre notre territoire et ceux qui l’ont façonné », tel que le mentionne le maire :

-Volet 1 : Les Premières Nations;

-Volet 2 : La colonisation du territoire avec l’arrivée des familles pionnières;

-Volet 3 : L’exploitation de la forêt;

-Volet 4 : Le drame de la silicose ( présentation d’un documentaire incluse).

Imaginé par La Camaraderie de Montréal, le musée a été subventionné pour une somme d’environ 253 000$ provenant de plusieurs instances et paliers de gouvernement. L’architecte de la trame historique a également été confié à Denis Chabot, aidé de Michel Allard, historien spécialiste des Laurentides. David Harkins, artisan de bois rond de Mont-Blanc, a quant à lui, pris part à la conception du musée.

 

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