Santé

Octobre rose : on parle du cancer du sein !

Publié le 5 octobre 2024 par Clément Bolano

La Fondation cancer du sein du Québec se distingue par l’étendue des services qu’elle offre gratuitement aux patientes, que ce soit avant, pendant ou après le traitement.

Photo Adobe Stock

Chaque année, le mois d’octobre devient le symbole de la sensibilisation au cancer du sein avec la campagne internationale Octobre rose. Cette initiative vise à encourager le dépistage précoce, mobiliser les fonds nécessaires à la recherche et soutenir les patientes.

Au Québec, la Fondation cancer du sein du Québec joue depuis plus de 30 ans un rôle clé dans cette lutte en offrant des services essentiels aux femmes touchées par cette maladie.

Le dépistage précoce est l’une des armes les plus efficaces contre le cancer du sein. Le Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) propose des mammographies gratuites pour les femmes âgées de 50 à 69 ans, mais cela ne doit pas minimiser l’importance de la vigilance pour les femmes plus jeunes.

Des mythes à déconstruire

« Beaucoup de jeunes femmes pensent que ça ne les concerne pas, alors qu’une part importante des cas touche des femmes de moins de 50 ans », explique Karine-Iseult Ippersiel, présidente-directrice générale de l’organisation.

17 %

Pourcentage des cancers du sein diagnostiqués chez des femmes de moins de 50 ans

Un des grands défis d’Octobre rose est de déconstruire les mythes qui entourent le cancer du sein. L’idée que la maladie ne touche que les femmes âgées est fausse. « Le premier mythe, c’est l’âge. Beaucoup de jeunes femmes croient que ce n’est pas pour elles, et cela peut entraîner un diagnostic tardif », précise Mme Ippersiel.

Bien que les taux de survie soient élevés lorsque le cancer est détecté tôt, elle insiste : « Il n’y a pas de cancer facile. »

Des services gratuits

La Fondation cancer du sein du Québec se distingue par l’étendue des services qu’elle offre gratuitement aux patientes, que ce soit avant, pendant ou après le traitement. Parmi ces services, on trouve du soutien financier pour les patientes en difficulté, des programmes de bien-être comme le yoga oncologique et des consultations en télémédecine. « Nous finançons tout ce qui n’est pas couvert par le système public », détaille la PDG de la fondation.

En plus de ces services, la Fondation investit massivement dans la recherche, avec des projets novateurs comme le projet Perspectives, mené par le professeur Jacques Simard de l’Université Laval. Ce projet vise à personnaliser le dépistage en fonction des facteurs de risque individuels, une avancée majeure qui pourrait transformer la gestion du cancer du sein.

Octobre rose est ainsi une occasion cruciale pour mobiliser des fonds. « Chaque dollar donné est réinvesti au Québec pour soutenir nos patientes localement », conclut Mme Ippersiel.

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