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Présentation de l’Association pour la protection de l’environnement du lac Tibériade

Quand une association se voue corps et âme pour son lac

Publié le 7 septembre 2021 par Ronald Mc Gregor

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Ronald Mc Gregor

Journaliste - Photographe | rmcgregor@medialo.ca

L’Association pour la protection de l’environnement du lac Tibériade (APELT) a vu le jour il y a moins de deux ans, le 5 novembre 2019. Depuis, beaucoup de travail et d’importantes démarches se dessinent sur la planche. Voici un tour d’horizon de cet organisme essentiel.

Sur cette photo, datant de 2018, on voit le panneau au débarcadère du lac Tibériade installé par la Ville. (Photo L’info du Nord – Archives/Ronald Mc Gregor)

Son mandat s’inscrit en premier lieu dans la diffusion d’informations et la mobilisation de ses membres, comme les usagers du lac, « face à la détérioration naturelle ou artificielle du plan d’eau. » C’est l’association qui assure le suivi environnemental afin d’assurer les actions nécessaires pour une restauration et « un maintien de la qualité de l’eau, du littoral et de la rive du lac, et ce, en collaboration avec tous les autres intervenants ayant les mêmes objectifs. »

Yoland Martineau porte le chapeau de président de l’APELT. Alors quelles sont les prémices à la naissance de l’association ?

« C’est le myriophylle à épi qui nous a allumés. Nous avons un beau lac et je dois dire que les gens en prenaient plus ou moins soin. Maintenant, si l’on veut en profiter dans le futur, ça prend des actions concrètes. »

Rappelons que le premier épisode de myriophylle à épi au lac Tibériade remonte à l’été 2018. Depuis, la Ville a investi pour l’éradication de la plante envahissante avec des firmes spécialisées, et récemment en collaboration avec l’association et ses bénévoles.

Les actions de l’APELT

Les actions de l’association se polarisent essentiellement au lac Tibériade, mais touchent aussi à toutes les sources qui alimentent le plan d’eau. Jusqu’à la limite de Nominingue, le ruisseau Jourdain est surveillé. Des plongeurs ont sillonné le lac à nouveau en août afin de retirer le myriophylle à l’aide d’aspirateurs spécialisés.

Jusqu’à maintenant, les résultats issus des actions sont probants, selon M. Martineau. « Les plongeurs doivent d’ailleurs revenir pour faire un tour complet du lac », ajoute le président. À savoir si l’algue bleue-verte est présente dans le lac, la réponse est négative.

Début de saison pitoyable

Le myriophylle à épi ne pousse pas comme des pissenlits sur une pelouse. Yoland Martineau déplore que les gens ne portent pas d’importance à cette calamité. « Rappelez-vous que la Ville a dû fermer le lac, la plage, il y a quelques semaines. Car le printemps était hâtif, il a fait chaud et les algues ont monté rapidement. Le niveau d’eau était bas. Des gens sont allés à la pêche dans les zones propices à la prolifération de la plante. C’est facile après de propager le myriophylle à la grandeur du lac ou même sur d’autres plans d’eau », observe le président.

« C’est pourquoi la sensibilisation est importante. »-Yoland Martineau

Un autre problème au lac Tibériade: les excréments d’oiseaux tels que les outardes et les canards. Doit-on rappeler la douleur qui est associée à la dermatite du baigneur? Les excréments sont, en première ligne, la cause de cette infliction. D’où l’importance de ne pas nourrir les oiseaux, rappelle le président.

Des actions, il n’en manque pas pour l’APELT, dont la prévention, le recrutement de membres et une gestion plus serrée de la barrière d’accès au lac.

L’association gère une page Facebook, visitez-la pour plus d’informations.

Les objectifs et interventions de l’APELT

Les objectifs et les interventions de l’APELT sont multiples et d’autres pourraient s’ajouter.

Assurer la santé environnementale du lac ;
Informer et sensibiliser les utilisateurs du lac de la problématique du myriophylle à épi ;
Informer et assurer un contrôle des embarcations motorisés ou non-motorisés ;
Sensibiliser les gens à la restauration et la préservation des bandes riveraines ;
Donner un point de vue sur les projets ou les modifications réglementaires qui auront des impacts sur les activités récréotouristiques du lac ;
Assurer une meilleure communication entre les acteurs concernés (ville, gouvernements, etc.) ;
Envisager l’élaboration de demandes de subventions et l’organisation d’événements (collecte de fonds) ;
Recruter des membres et conserver et améliorer la valeur foncière des propriétés du territoire.

(Source: Statuts et règlements généraux de l’APELT – Juillet 2020)

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