Nombre de signatures requises atteint
Projet de la gare de Bellerive: un registre aura lieu
La démarche qui conduit à la tenue du registre pouvant plus tard mener à un référendum a eu lieu le 10 septembre à Nominingue. Le but de l’exercice: permettre aux gens du secteur où le projet de la gare de Bellerive a lieu de se prononcer pour la tenue d’un registre.
« Je devais avoir un certain nombre de signatures et il y a eu assez de noms », indique le directeur général de la municipalité, François Saint-Amour.
Nominingue maintenant doit déterminer, avec le Directeur général des élections du Québec (DGEQ), une date pour tenir le registre. L’annonce de l’exercice serait annoncée par un avis public.
Si le registre recueille assez de noms de citoyens, l’étape suivante pourrait être celle du référendum qui trancherait sur l’avenir du projet. Ce geste a toutes les allures d’une élection (liste électorale, etc.). Cet exercice est « très coûteux » comme l’affirme le maire Georges Décarie. « Mais nous n’en sommes pas là. Il nous faudra suivre les directives du DGEQ, car on a certaines obligations. C’est lui qui nous dira si l’on va en référendum sur l’ensemble de nos citoyens de Nominingue ou des citoyens du secteur de Bellerive où serait le projet. C’est le DGEQ qui va dicter tous les barèmes à suivre », indique-t-il.
« Nous suivrons les procédures, c’est ce que nous demande le Conseil municipal. C’est certain qu’après le registre, il verra si l’on tient ou non un scrutin », ajoute M. Saint-Amour.
Le maire indique qu’avant même la tenue du registre, déjà un bon nombre de citoyens se sont manifestés pour qu’ait lieu l’exercice.
Daniel Poulin, résident du secteur, s’inquiète autant pour le penchant écologique que pour la sécurité de tous dans ce petit secteur. « Du point de vue écologique, il s’agit d’un milieu fragile et précieux comme zone de reproduction et de migration de nombreuses espèces animales et avec sa flore aquatique c’est un filtre et un poumon dans le grand réseau des lacs Nominingue, affirme-t-il. Un grand respect des normes environnementales s’impose. L’impact d’un achalandage accru par des entreprises commerciales dans ce petit coin est à l’heure actuelle impossible à évaluer, et le fait qu’il ne s’agisse pas de moteur n’empêche pas les strictes précautions. »
Daniel Poulin estime que les espaces de stationnement, le bruit et l’éclairage auront un impact certain sur la vie des résidents du secteur. « Quelles que soient les intentions immédiates de restauration, la porte est ouverte, le dézonage le permettra, d’autant plus que la Gare n’est pas conditionnelle au projet. En conséquence, il est sans l’ombre d’un doute légitime pour les résidents des zones Va15 et Va16 concernées par ce dézonage d’espérer être consultés sur un changement aussi important de leur milieu de vie. »
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Le projet en question
Grosso modo, le projet consiste à déplacer l’ancienne gare de Bellerive sur la parcelle de terre entre les chemins des Faucons et Tour-du-lac (route 321), près du pont enjambant le lac Barrière, pour offrir des services de location d’embarcations non motorisées et une légère restauration. Il faut donc changer le statut de zonage de villégiature privé à celui de zonage commercial. Le promoteur du projet, Jean Fortier, a confié à L’info qu’il est prêt à respecter toutes les demandes de la Municipalité pour mener son projet à terme.
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