Difficile d’assurer la sécurité sur les plages et piscines publiques
Les municipalités peinent à trouver des sauveteurs qualifiés
Nominingue et Rivière-Rouge peinent à recruter des sauveteurs compétents pour la surveillance sur les plages publiques et la piscine de la Ville. Cette problématique pourrait affecter plusieurs citoyens.
À Nominingue, la direction s’apprêtait à recruter une firme chercheuse de tête pour pourvoir le calendrier 2022. La réponse de la firme a démoralisé la Municipalité. La mairesse Francine Létourneau explique.
« Effectivement, elle ne peut garantir qu’elle nous trouvera des sauveteurs pour cette année. Ne payez pas votre forfait pour rien, elle a dit. Avant, elle nous dénichait un sauveteur pour tous les jours d’été. »
Par contre, le camp de jour de Nominingue pourra tenir des activités à la plage municipale sur le Chemin des Sureaux. « Parmi les monitrices, une d’entre elles possède ses cartes de sauveteur. Donc en présence des jeunes du camp de jour, elle est la sauveteuse du camp. Sinon, la plage sera ouverte pour les baigneurs, même sans les sauveteurs. »
Prenez note qu’en aucun cas la Municipalité de Nominingue ne peut être tenue responsable des accidents reliés à la baignade sous les conditions actuelles. Les utilisateurs seront avisés par un affichage à leur entrée sur le site.
À la piscine aussi
Le manque de sauveteurs, au moment de mettre sous presse, touchait aussi la plage publique Michel Jr. Levesque au lac Tibériade dans le secteur Sainte-Véronique et même la piscine située au parc Liguori-Gervais sur le chemin de la Rivière Sud.
Marlène Paquin, aux communications de Rivière-Rouge, affirme le 19 mai que la situation évolue et que la Ville ouvrira les deux endroits le 24 juin prochain.
« C’est certain que l’on tiendra la population au courant de la situation. »
C’est le même commentaire de la part de la mairesse Létourneau qui explique que la pénurie de personnel demeure la seule explication plausible à ce manque. « Et ça fesse fort partout. Pas juste à Nominingue ou Rivière-Rouge ». En effet, n’importe qui peut se rendre compte sur le Web que la même situation se vit actuellement en Europe. D’ailleurs, selon la Société de sauvetage du Québec, le nombre de sauveteurs formés au Québec connait une chute importante depuis 2020. »
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