Le 30 octobre prochain, grand jour
Michel et Gisèle Bourgoin déménagent
C’est un grand changement de vie prévu depuis plus d’un an et le 30 octobre, c’est le grand jour. Michel « Pépé » Bourgoin et sa conjointe Gisèle Mailloux déménagent de Rivière-Rouge vers Saint-Jérôme. Ce n’est pas avec pleine joie, car ils laissent de la famille et de nombreux amis, mais le goût de recommencer est là. Une rencontre avec ce couple qui a beaucoup donné à L’Annonciation/Rivière-Rouge.
Michel Bourgoin est un « gars de Montréal » alors que Gisèle est originaire de L’Annonciation. Leurs deux enfants ont un peu suivi le sillon: Sandra habite la maison familiale des parents de Gisèle et Hugo est bien installé à Montréal. Le couple a aussi trois petits-enfants.
Après plus de 45 ans ici, Michel et Gisèle ont fait le choix de se rapprocher de leur fils qu’ils voient moins souvent. « C’est certain que l’on va revenir dans le coin, après tout, Sandra et les enfants sont ici… mais ce n’est pas facile de partir », confie celui que tous surnomment « Pépé ».
La culture et le sport toujours présents
Le couple recommence à neuf (ou presque) afin que, pour les quelques belles années qui leur restent, ils puissent vivre des moments qui s’avèrent impossibles à réaliser à Rivière-Rouge. « On s’installe dans un condo, car on voulait un pied-à-terre à mi-chemin entre nos enfants et pour se rapprocher des grands centres aussi, car nous sommes des amateurs de cinéma et de spectacles. » Ça tombe bien, à peine une semaine après leur arrivée, il y a deux sièges réservés pour un spectacle au Théâtre Gilles-Vigneault.
Sportif de corps et âme, Michel ne cache pas son amour des petites quilles qui ne trouvent plus place à Rivière-Rouge. C’est pourquoi il trouvera vite une place pour s’inscrire et jouer. Et c’est déjà fait, Michel a laissé son nom à l’association des arbitres de hockey à St-Jérôme. Il commence bientôt. Lui qui entamera sa 50ème année d’arbitrage en 2022, c’est donc un but.
Deux personnes impliquées
Gisèle et Michel ont beaucoup donné. Commençons par Michel. Arrivé à L’Annonciation de l’Abitibi, où il enseignait, il répondait en 1975 à un poste ouvert comme directeur des loisirs et de la culture. « Lorsque j’ai engagé Gisèle comme animatrice du camp de jour, le coup de foudre fut instantané et nous entreprenions une relation peu de temps après. Comme directeur du service, j’ai collaboré à mettre sur pied 18 organismes de loisirs à but non lucratif entre 1975 et 1989 », se rappelle « Pépé ». Mais son nom reste associé à un bâtiment, l’aréna, et à des événements populaires.
Michel en a vu de toutes les couleurs à l’époque de la construction de l’aréna. Il rappelle qu’à l’époque, L’Annonciation était en compétition avec d’autres municipalités pour obtenir une aide financière de Québec, afin d’obtenir un centre sportif et culturel. On connait la suite. Aujourd’hui à l’heure du déménagement, il souhaite que l’on trouve un espace dans cette enceinte pour honorer les bâtisseurs de ce temple.
Puis, il y a ces fameuses fêtes champêtres entre 1976 et 1985. « À ces occasions, c’est fou combien de personnes venaient tous les soirs! Toutes les familles et les amis, comme les villégiateurs, se rencontraient. Je suis fier de mes équipes au fil des fêtes qui ont fait de bons souvenirs à plusieurs. »
Retenons que Michel, après son départ de l’hôtel de ville de L’Annonciation en 1989, a travaillé au bureau de l’aide sociale puis au pénitencier de La Macaza avant que ne sonne l’heure de la retraite. Quant à Gisèle, après nombre d’années à travailler à l’hôpital, elle prend sa retraite du Centre du Flores, le lendemain de la retraite à Michel!
Gisèle s’est elle aussi beaucoup impliquée dans la communauté. Elle a siégé au conseil d’administration du Club de patinage artistique pendant 12 ans, dont 8 comme présidente. Ajoutons son dévouement au sein du comité des loisirs de L’Annonciation et ses nombreuses années dans le mouvement des scouts et guides.
Droit devant
Michel Bourgoin confie en terminant que si le passé est important, le futur l’est autant. « Lorsque je jette un œil en arrière, je garde d’excellents souvenirs des années passées à L’Annonciation/Rivière-Rouge, mais, en regardant vers l’avant, je veux profiter à plein des années qu’il me reste. »
Qu’est-ce qui vous manquera d’ici? « La famille, tant pour Gisèle que moi, mais on n’est pas loin. Les amis aussi. Peut-être la tranquillité. Il faudra que tu m’en parles dans un an », lance Michel Bourgoin.
« On part, mais si l’on n’aime pas Saint-Jérôme, soyez certain que l’on revient ici! », conclut-il.
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