Championnats débutés à la FMSQ et le Super4heures
Quatre courses en une semaine pour Brian Broekaert
Le coureur du secteur Sainte-Véronique Brian Broekaert ne lâche pas, c’est le moins que l’on puisse dire. En une semaine, il a participé à quatre courses occasionnant des trajets totalisant plus de 2000 kilomètres. Certes, c’est bien beau, mais aujourd’hui le coureur tient vraiment à discuter des courses de la série Super4heures qu’il a fondées en 2015. Rien ne l’empêche de faire un léger détour sur la dernière saison.
À cause de la pandémie, la saison 2021 s’est amorcée plus tard qu’à l’habitude. Sa première participation à une course de la FMSQ s’est tenue à Mont-Laurier il y a quelques fins de semaine, à la fin de juin. Broekaert avoue qu’il n’était pas certain d’y prendre part puisque deux séries se dessinaient à l’horizon, celle de la FMSQ (Fédération des motocyclistes de sentiers du Québec) et son Super4heures dont les premières heures de courses ont été disputées sur la terre familiale.
« Cette série est maintenant un championnat de quatre manches à travers le Québec. Je suis bien fier. » Parlons-en. Voilà qu’il se programme des manches de championnat dans la région de Sherbrooke, dont la manche a été disputée il y a quelques semaines, Saint-Michel-des-Saints, Saint-Casimir et bien sûr Rivière-Rouge, secteur Sainte-Véronique.
Comment cette série a-t-elle vite pris de l’ampleur? « Des coureurs et des promoteurs m’ont approché en me disant qu’ils voulaient un autre championnat que celui du FMSQ. Un seul dans l’année, c’est bien peu. On s’est aussi joint à trois autres promoteurs et nous voilà! » se réjouit Brian.
L’an dernier s’annonçait comme la première année du championnat Super4heures, mais la pandémie n’a permis que la tenue deux manches. « C’est comme ça, mais là, on s’aligne pour notre manche à Saint-Michel-des-Saints à la fin de juillet. Après, c’est ici à Sainte-Véronique puis Saint-Casimir, dans cet ordre-là », précise le coureur fort allumé. Pour la date dans le secteur Sainte-Véronique, plus tard en saison, il reste encore des détails à peaufiner.
Sur le podium à Mont-Laurier
Revenant sur les récentes performances des coureurs locaux à Mont-Laurier, Broekaert déplore que les médias aient accordé peu de place à ceux-ci. « Je pense que si je termine 3ème sur le podium des pros au national VTT, j’ai bien performé et mérite une place dans les médias. » Voilà, c’est fait.
Cette semaine-là reste bien remplie pour Broekaert. Il a terminé un nouveau quad qu’il n’avait jamais piloté quelques heures seulement avant la course de Mont-Laurier. C’est le quad lui a donné cette 3ème place au podium.
« Le lendemain, toujours à Mont-Laurier, j’ai coursé en moto, car cette année je suis en quad et en motocross. Je n’ai pas obtenu le résultat désiré, mais j’ai terminé 11ème, bien que je sois intermédiaire. Je fais du VTT et le lendemain je termine juste sur la ligne entre l’intermédiaire et le pro! » Il ne croit pas joindre l’élite pro en motocross avant quelques années, mais il respire la confiance.
Trois jours plus tard, le coureur se trouve à Walton (Ontario) pour la 1ère manche de la série Offroad en enduro, un déplacement de près de 2000 kilomètres aller et retour. « J’ai terminé 4ème puis je suis revenue à Sainte-Véro pour paqueter le tout afin d’aller courser à Victoriaville. »
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