La ministre des Transports en visite à Mont-Laurier
La ministre Guilbault était de passage à Mont-Laurier le 15 avril en matinée. C’était une occasion pour les élus de faire valoir leurs doléances en matière de transports.
La vice-première ministre du Québec et ministre des Transports et de la Mobilité durable (MTQ), Geneviève Guilbault était donc de passage dans les bureaux de la MRC d’Antoine-Labelle.
Les élus des Hautes-Laurentides ont profité de cette occasion pour discuter avec elle de divers enjeux en matière de transports. Il était notamment question de la route 117, de la route 309, de la route 311, ainsi que les feux de circulation du boulevard Albiny-Paquette, pour n’en nommer que quelques-uns.
L’info a saisi l’occasion afin de poser quelques questions à la ministre.
Quelle est la situation de la synchronisation des feux de circulation sur le boulevard Albiny-Paquette ?
« C’est réglé, pratiquement, mais ça a demandé sept ans », a-t-elle partagé. Le maire de Mont-Laurier et préfet de la MRC d’Antoine-Labelle a notamment souligné que le dossier était réglé. « Ça s’améliore. C’est mieux que c’était, nous sommes en phase finale. Ce qui reste c’est de l’ajustement, tout simplement. »
Quelle est la situation du pont Reed à Mont-Laurier ?
« On travaille le dossier. Nous sommes à voir l’évaluation des coûts. Je vais voir prochainement à combien on évalue les coûts de ce projet. D’ailleurs, le maire était venu me rencontrer à l’Assemblée nationale en compagnie de Chantale Jeannotte à ce sujet. Il n’y aura pas d’annonce, mais c’est un sujet que l’on travaille de près avec la municipalité », ajoute la ministre.
Les travaux sur la route 117 avancent-ils aussi vite que ce qui avait été annoncé sous la juridiction du ministre Bonnardel ?
« La 117 fait l’objet d’un plan d’intervention sur certains tronçons. Certains sont ici, d’autres en Abitibi-Témiscamingue. Certains tronçons ont été identifiés en priorité. Certains travaux sont déjà en réalisation, ou sont sur le point de l’être. Pour d’autres, on revoit la conception des échéanciers par rapport au budget disponible ou par rapport à l’avancement de la conception des travaux. On suit le plan qu’on s’était donné. »
Que pensez-vous de nos routes dans les Hautes-Laurentides?
Ça dépend de quelles routes, mais nous sommes conscients que dans les régions qui ont un vaste territoire, il y a plusieurs routes qui ont besoin d’entretien. Nous sommes en déficit de maintien d’actif au Québec partout, pas juste dans les routes. De nombreuses infrastructures au Québec ont été construites entre 1960 et 1980. On arrive dans la pointe de nécessité de maintien, mais on a quand même besoin de mettre de l’argent dans le développement du réseau. Cette année, dans le Plan québécois des infrastructures (PQI) on compte 164M$ d’investissements. Jamais dans l’histoire du Québec on n’a investi autant dans les infrastructures. Pour ce qui est des routes, on met 85% dans le maintien et 15% dans la création de nouvelles routes », conclut-elle.
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