Conférence de Benoit Thibeault
La base militaire de La Macaza fascine jusqu’à Toronto
La guerre froide des années soixante a mené à l’ouverture de la base militaire à La Macaza. Benoit Thibeault demeure la mémoire de ce temps sombre. Il a monté une conférence à ce sujet, l’a présentée un peu partout, comme à Toronto récemment. Entretien avec le conférencier.
Qui t’a approché pour la présentation de cette conférence ?
« C’est la Société d’histoire de Toronto qui a communiqué avec moi suite à une suggestion de personnes de Mont-Laurier vivant maintenant en Ontario. En fait, c’est l’ancienne présidente de la Société d’histoire et de généalogie des Hautes-Laurentides, Shirley Duffy, et son mari Pierre St-Laurent. Ensuite, c’est l’Alliance française de Toronto qui a préparé la conférence en Zoom. La présentation s’est donnée en français. 50 personnes ont assisté en direct et plus de 30 ont visionné la reprise. La radio de Radio-Canada m’a ensuite contacté pour une entrevue de 15 minutes réduite à six minutes pour l’émission du matin, « Y’a pas deux matins pareils ». Elle peut être écoutée en archivage sur leur site, le 16 février sous la rubrique Culture. Le sujet de la Guerre froide est malheureusement très actuel avec le conflit ukrainien. Ça fait peur, et avec raison. »
Tu as répondu à des questions de l’assistance ?
« Les questions à la fin portaient sur le rêve anéanti du Arrow et du rôle des Bomarc en général. »
Cette conférence était sensiblement celle que tu as donnée dans la région ?
« Mes présentations évoluent toujours selon mes recherches qui se poursuivent en permanence. Je peux l’adapter en fonction du public, en français ou en anglais. J’ai mis davantage d’emphase sur les relations politiques très difficiles entre le premier ministre Diefenbaker et le président Kennedy et le premier ministre Pearsons qui a permis les armes nucléaires américaines en sol canadien. La pandémie a bouleversé mes projets, mais les présentations Zoom m’ont permis d’atteindre un plus grand public partout au Canada et ailleurs. »
Tu penses encore l’offrir à des organismes sur demande ?
« Je verrai avec des acteurs du milieu ce que l’on peut faire cette année pour marquer le 50e anniversaire de la fermeture de la base et le 60ème anniversaire de son ouverture, décennie 1962-1972. »
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