Sylvie Potvin : « Paris 2024, c’était extraordinaire! »

Publié le 19 août 2024 (Mis à jour le 22 mai 2025)
Lecture : 2 minutes

Médialo

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De retour à la maison, Sylvie Potvin a encore des étoiles plein les yeux. « Sur le site, je regardais la Tour Eiffel, le pont, l’eau et je me disais que je ne pouvais pas croire que je sois ici. C’est une expérience indescriptible. Je disais toujours que j’allais aller aux Olympiques, mais jamais je n’avais pensé que ça allait réellement arriver », affirme celle qui était positionnée sur un angle mort du parcours afin de s’assurer que les nageurs n’enfreignent pas le règlement.

Le destin

Sylvie Potvin à Paris. Photo Médialo – Hugo Saez

L’histoire entre Sylvie Potvin et Paris 2024 a débuté en mars, lorsque la récente retraitée a reçu un courriel lui annonçant sa sélection pour la prochaine olympiade. « J’ai d’abord été très surprise. J’ai lu le courriel plusieurs fois et je l’ai envoyé à ma famille en leur demandant s’ils comprenaient la même chose que moi. J’ai aussi été très contente, parce qu’il n’y avait pas encore eu d’officiel canadien depuis l’introduction de l’eau libre aux JO, en 2008 », narre celle qui avait œuvré lors des derniers Jeux panaméricains, au Chili.

Une fois sur place, la Laurentienne n’a pas boudé son plaisir au fil des jours. Malgré les inquiétudes que pouvait susciter son épreuve en ce qui concerne la qualité de l’eau ou encore la force du courant, Sylvie Potvin dresse un bilan plus que positif à l’arrivée. « Il y a comme un sentiment de devoir accompli, tout s’est très bien passé. C’est probablement l’épreuve olympique d’eau libre qui a été la mieux réussie depuis les débuts. J’ai aussi eu des retours très positifs de la part des athlètes, ils ont vraiment aimé ça », rapporte cette dernière en mettant en avant la beauté des lieux.

C’est d’ailleurs le matin même, à 3 heures, que les officiels ont été informés de la bonne tenue des courses.

« La qualité de l’eau, qui était notre première préoccupation, rencontrait les normes internationales. Certains nageurs m’ont dit qu’ils avaient déjà nagé dans des eaux beaucoup plus sales que certains pouvaient le penser pour la Seine », confie Sylvie Potvin.

« Une atmosphère incroyable »

Pour elle, ces Jeux de Paris 2024 ont mis la lumière sur la discipline pour laquelle elle est juge. « D’une olympiade à l’autre, on a toujours la crainte que l’eau libre ne soit pas conservée. Je pense que Paris a fait valoir cette épreuve. Le parcours était beau et on pouvait voir la course tout le long de la Seine », félicite Sylvie Potvin en précisant qu’elle n’avait jamais entendu autant d’encouragements pour une épreuve en eau libre par le passé. Pour rappel, plusieurs milliers de spectateurs ont donné de la voix pour encourager les athlètes.

Alors que cette première expérience olympique s’avère être idyllique, la Labelloise ne se refuse pas le droit de rêver à nouveau. « J’aimerais beaucoup me rendre à Los Angeles ! », s’exclame Sylvie Potvin en n’écartant pas la possibilité de se placer sur un comité international.

Habituée à suivre les Jeux olympiques avec sa famille, Sylvie Potvin révèle que Paris 2024 demeurent ses préférés.

C’est la saison des compétitions Ironman pour le secteur de Mont-Tremblant. Les usagers de la route doivent prendre note.
(Photo Adobe Stock)

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