Rivière-Rouge : les négociations au ralenti

  • Publié le 21 févr. 2025 (Mis à jour le 13 avr. 2025)
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Les négociations entre le syndicat et la ville de Rivière-Rouge avancent au ralenti. Une mise à jour à la mi-février. Entretien avec les deux parties.

« Les négociations sont au point mort présentement, martèle une fois de plus Stéphane Paré, conseiller syndical des cols à la ville de Rivière-Rouge. Nous avons avisé les représentants de la ville que nous sommes toujours ouverts à la discussion, mais en négociant l’ensemble des dossiers y compris les salaires. La ville ne modifie pas leur position salariale. Depuis le 1er janvier 2025, l’écart salarial entre les autres municipalités et Rivière-Rouge a augmenté puisqu’il y a eu des augmentations de salaire dans ces villes et villages », révèle M. Paré.

Une campagne publique syndicale sur les réseaux sociaux, la radio et la poste a été mise en place il y a deux mois afin de présenter les enjeux de cette négociation qui traîne à se terminer. Selon M. Paré, le syndicat a reçu quelques messages d’encouragement de la part de citoyens. 

« Les négociations sont au point mort présentement. »
– Stéphane Paré

Déjà, une autre offensive pour se faire entendre se met en branle.

Le 12 février, M. Paré indiquait que, « lors du conseil municipal du 5 février dernier, le maire a mentionné quil attendait un retour du syndicat. Nous avons indiqué que nous étions ouverts à la négociation globale incluant les salaires. Dans les prochains jours, il y aura des gestes qui seront posés pour tenter de convaincre le conseil municipal du bien-fondé de nos demandes. »

Plaintes 

Stéphane Paré rapporte que les plaintes de citoyens augmentent pour des raisons hors de leur contrôle. 

« Nous ne pouvons pas répondre à la demande des citoyens par manque d’effectif. Nous respectons les services essentiels lors d’appel des responsables de la ville tout en respectant aussi les lois sur la conduite de véhicules lourds. Toujours selon mes informations, le climat de travail se dégrade avec cette négociation qui se prolonge. Les membres de la section locale nous demandent d’instaurer des moyens de pression. Nous y travaillons. »

Le maire agacé

Le maire Denis Lacasse, joint alors qu’il est sur la route, maintient sa confiance à une résolution favorable des négociations entre les parties, mais il déplore une fois de plus la lenteur. Une autre chose, l’agace.

« Je trouve ça décevant quand les employés me questionnent au sujet de la négociation. Moi, je leur réponds ce qui est public. Mais, bon, ce n’est pas à moi d’aller négocier pour eux avec leur syndicat », exprime l’élu.

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