Philippe Cormier tourne le film-éclair Blackout selon le souhait du public

  • Publié le 24 août 2024 (Mis à jour le 20 juin 2025)
  • Lecture : 2 minutes

Les films de Philippe Cormier, Lorsque le cœur dérange et Le purgatoire des intimes, ne laissent personne indifférent par la qualité du scénario, entre autres. Mais un court métrage, c’est une paire de manches.

« Ce que j’aime du format court, confie le cinéaste à L’info, c’est que l’on peut se permettre de produire des projets efficacement, car ça demande moins de moyens financiers, moins de main-d’œuvre, c’est donc moins compliqué à produire. D’un point de vue narratif, on peut se permettre de se concentrer sur un événement particulier du protagoniste qui ne s’étale pas sur une longueur dans la chronologie. Ça permet d’approfondir un événement ».

Ce Blackout, dès le balbutiement, s’avère un tour de force pour le cinéaste qui récolte déjà le titre de jeune prodigue du cinéma québécois.

« Blackout est particulier puisqu’il a été demandé par le public. J’ai réalisé des sondages où plus de 1 000 personnes ont répondu sur le genre, le nombre de personnages, un objet significatif, le lieu… pour avoir ses contraintes à la production du film. C’est vraiment le fun. Il est créé par le public et je n’ai que réalisé ce projet ».

« J’ai envie de prouver que je peux faire beaucoup avec peu : peu de temps, peu de moyens et peu de main-d’œuvre »
– Philippe Cormier, cinéaste

Parlant de délai court pour la réalisation du court métrage, soulignons que l’on parle de 72 heures. En fait, la 1re journée est consacrée à la préproduction et l’écriture du scénario, la 2e au tournage et la 3e au montage. De là, le terme film-éclair pour ce Blackout.

Descente aux enfers d’une avocate

Parlant de scénario, en quoi se résume l’intrigue du film ? Évidemment que le cinéaste est mieux placé pour en partager les grandes lignes.

« Blackout c’est l’histoire d’une jeune avocate qui tue un homme qui essaie de la violer chez elle. Et l’on suit sa descente aux enfers. Elle invite des amis pour dissimuler le corps par peur de représailles juridiques et cela va créer des tensions au sein du groupe, surtout lorsque le corps disparaît ».

Un homme agenouillé réfléchi.
Philippe Cormier et son équipe ont réalisé le film Blackout en 72 heures, du scénario à la postproduction : un film-éclair, rien de moins. Ici, le cinéaste en réflexion sur le plateau.
Photo Marie-Pier Desjardins

Habitué aux longs métrages, mais aussi au tournage de vidéoclips, deux en fait, Philippe Cormier avoue à L’info avoir appris dans le tournage de ce format cinématographique, de A à Z. Ou presque.

« Ce que j’ai appris sur ce tournage, c’est comme je le mentionnais, c’est de faire beaucoup avec peu. […] On a dû travailler avec un minimum d’équipement, du genre, un minimum d’objectifs, donc nous avons dû rester créatifs, malgré le peu de ressources qui nous a permis de justifier nos choix créatifs ».

Une sortie publique

Le court métrage est en mode finition si l’on peut dire. Maintenant il ne reste qu’à savoir quand et où va paraître l’œuvre.

« Le film termine ses 24 heures de postproduction sous peu et nous voulons l’envoyer dans les festivals, et par la suite, nous souhaitons qu’il soit accessible, gratuitement, au public sur une plateforme quelconque, on ne sait pas encore laquelle, car c’est un film qui a été commandé par le public donc il doit être facilement accessible au public », a conclu Philippe Cormier.

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