Le sol encore fouillé cet été pour ses trésors cachés

  • Publié le 4 août 2022 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes

Les Gardiens du patrimoine archéologique des Hautes-Laurentides (GPAHL) se préparent à fouiller des sols de la Rouge dans l’espérance de découvrir des artefacts qui une fois de plus confirment la présence de l’homme sur le territoire. Encore cette année, les Gardiens ne seront pas seuls pour ces corvées: des étudiants en archéologie de l’Université de Laval leur prêtent main-forte.
Les travaux s’effectuent une fois de plus dans le Wabassi, indique Sylvie Constantin, cofondatrice et présidente des GPAHL, et dans le secteur de Nominingue où l’organisme tient son bureau.

« Cette année, on devrait aussi aller à L’Ascension pour voir un nouveau site chez un particulier. C’est surtout à Nominingue que nous allons travailler par contre, car l’école de fouilles de l’Université de Laval sera des nôtres avec l’enseignante Karine Taché », explique Mme Constantin.

Les fouilles de l’an dernier, sur une propriété au bord du grand lac Nominingue, ont été couronnées de succès.

Des artefacts qui parlent

Des questionnements, autrefois de l’avant, sont maintenant chose du passé, par exemple, la question de la présence des Amérindiens dans le secteur de la Petite-Nation dans la Rouge et l’Outaouais. S’ajoute la question de la présence des premiers coureurs des bois européens et les premiers Canadiens français.

Depuis deux ans, les Gardiens ont trouvé des artefacts dignes de mention dans ce secteur des Laurentides, un territoire oublié des recherches archéologiques.

« Nous avons trouvé des tessons de poterie, et ça, c’est une révélation pour nous du point de vue archéologique bien sûr, explique Sylvie Constantin. C’est surtout dans la vallée du St-Laurent que l’on récoltait ces tessons. Je peux vous dire qu’il y en a beaucoup dans les Hautes-Laurentides. »

Quand on sait que les rivières Rouge et du Lièvre étaient les voies de communication et de transports, on ne s’étonne pas.

Des familles entières se déplaçaient dans les Hautes-Laurentides. Le sol n’a pas dit son dernier mot puisqu’en archéologie, ce secteur en est à ses balbutiements.

« Voilà pourquoi c’est important que les gens qui trouvent des objets sur leur terrain nous contactent. Ils ont des questions sur un objet, nous sommes là pour leur indiquer de quoi il s’agit. Nous ne sommes pas là pour tout ramasser. Nous sommes plutôt à la recherche d’informations sur le passé. Oui, on part avec l’objet pour fins d’analyse, mais nous le retournons au propriétaire », informe Sylvie Constantin.

Pour joindre les Gardiens du patrimoine archéologique des Hautes-Laurentides, prière de composer le 819 421-2578.

De la visite cet été

À l’occasion des fouilles estivales, les Gardiens accueillent Martin Lomini, un archéologue qui « expérimente » selon le terme de Sylvie Constantin. Sa participation lui permet de récupérer à même le sol, l’argile qu’utilisaient les Amérindiens dans la confection de poterie.

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