Le myriophylle à épis continue de menacer le lac des Écorces

  • Publié le 7 juin 2025 (Mis à jour le 9 juin 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Sur la photo, Christian Massé, trésorier et Jean-Luc Vaillancourt, vice-président de l’Association de mise en valeur et de protection du lac des Écorces.

Photo gracieuseté - Association de mise en valeur et de protection du lac des Écorces
Sur la photo, Christian Massé, trésorier et Jean-Luc Vaillancourt, vice-président de l’Association de mise en valeur et de protection du lac des Écorces. Photo gracieuseté – Association de mise en valeur et de protection du lac des Écorces

Depuis trois étés, l’Association de mise en valeur et de protection du lac des Écorces multiplie les efforts pour freiner la prolifération du myriophylle à épis.

Grâce à la collaboration des municipalités de Mont-Laurier et de Lac-des-Écorces, 16 bouées blanches ont été installées pour marquer les herbiers les plus problématiques, complétées par une quarantaine de bouées jaunes délimitant les zones à éviter.

Le président de l’Association, Jocelyn Lapierre, souligne que ces herbiers sont composés à plus de 80 % de myriophylle à épis, une plante aquatique envahissante dont la propagation menace la santé du lac. « Cette plante se reproduit à une vitesse exceptionnelle. Une simple rame peut suffire à en disperser des fragments ailleurs dans le lac. »

Un plan d’action sur trois ans avait été proposé, mais le manque de financement a forcé l’Association à revoir sa stratégie. « Il faut plutôt un plan de lutte sur 10 ans, à long terme. »

Analyse de la qualité de l’eau

L’organisme effectue aussi un suivi rigoureux de la qualité de l’eau, incluant des tests en amont, notamment sur la rivière Kiamika, afin de détecter les apports en phosphore qui favorisent la croissance du myriophylle.

Depuis trois ans, des échantillons sont envoyés au Réseau de surveillance volontaire des lacs pour évaluer la présence de phosphore, de coliformes fécaux et d’autres éléments. L’année dernière, des tests supplémentaires ont été réalisés en amont, notamment sur la rivière Kiamika. « On a identifié trois zones problématiques qui pourraient contribuer à enrichir le lac en nutriments, favorisant ainsi la prolifération du myriophylle », note M. Lapierre.

Préserver l’avenir du lac

L’Association compte aujourd’hui environ 300 membres pour quelque 420 propriétés riveraines, dont plusieurs semi-riveraines. La sensibilisation progresse, bien que certains comportements nuisent encore à la protection du lac : « L’été dernier, trois motomarines faisaient des courses entre les bouées. Mais heureusement, les citoyens sont de plus en plus attentifs et nous contactent rapidement en cas d’incident. »

La préservation du lac des Écorces demeure une responsabilité collective. Comme le rappelle M. Lapierre : « Si le lac étouffe, on perd non seulement de la biodiversité, mais aussi la valeur même de nos propriétés. »

 

 

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