Laiterie des Trois Vallées demeure un fleuron d’entreprise d’ici

Le directeur général de la Laiterie des trois vallées de Mont-Laurier, Luc Bélanger.
(Photo Medialo - Maxim Ouellette-Legault)
Le directeur général de la Laiterie des trois vallées de Mont-Laurier, Luc Bélanger. (Photo Medialo – Maxim Ouellette-Legault)

En 2024, Mont-Laurier soufflait les 80 bougies de la Laiterie des Trois Vallées, qui auparavant portait d’autres noms, mais au même endroit. Le lait de l’entreprise est disponible dans d’autres régions. C’est d’ailleurs la seule laiterie sur le territoire des Laurentides. Cette position fait d’elle un joyau d’entreprise.

Ronald McGregor | rmcgregor@medialo.ca

Loin se loge le temps de la livraison du lait dans des bidons de métal ou de verre dans les rangs au long des saisons. En 1944, Émile Bélanger fonde la laiterie qui porte le nom de famille, Bélanger. L’entreprise prospère au point qu’en 1981, elle se joint à la Coopérative Agrodor. Onze ans plus tard, la laiterie passe à des intérêts étrangers et la mondialisation des marchés fait coucou dans le paysage serein des Hautes-Laurentides.

« Les producteurs laitiers de la région se concertent pour aider la laiterie à faire face aux multiples défis quelle connaît. Cest ainsi que 85 producteurs laitiers des vallées de la Lièvre, de la Gatineau et de la Rouge, en partenariat avec la SNQ et un promoteur privé local, se portent acquéreurs de la Laiterie Bélanger qui prend le nom de la Laiterie des Trois Vallées », apprend-on sur le site Web de l’entreprise située depuis 81 ans à l’intersection de la route 117 (de biais à la Plaza Paquette).

Pour se démarquer arrivent les contenants de plastique recyclable, conçus pour utiliser le moins possible d’espace dans le réfrigérateur. Fait à retenir, ce geste environnemental met en route la réglementation gouvernementale en matière demballage des produits laitiers dans la province, les normes des laiteries québécoises.

Quand ce vent souffle, le lait porte le vocable Mon lait.

Grand territoire

Par besoins et attentes des consommateurs, les produits Trois Vallées sinscrivent dans un processus de changement, indique le texte sur le site Web de la laiterie. Des millions de dollars sont investis pour moderniser les équipements et permettre ainsi une saine rivalité avec les multinationales avec des produits vedettes, comme son lait au chocolat et sa crème.

Laiterie des trois vallées se taille une place de choix dans plusieurs cercles gastronomiques sur un très grand territoire, de la rive sud de Montréal jusqu’en Gatineau. L’entreprise possède trois entrepôts-satellites afin dapprovisionner une centaine de points de vente au détail et la clientèle des hôtels, des restaurants et d’industries sur les territoires de la MRC des Laurentides, de la Vallée-de-la-Gatineau, la MRC d’Antoine Labelle, de Montréal et de Rive-Nord.

De chez nous

« Actuellement, nous avons 47 actionnaires [et 27 employés à temps plein – NDLR] qui sont des producteurs laitiers ou d’anciens producteurs, et un DG qui a décidé d’acheter des actions disponibles! », explique Luc Bélanger, directeur général de l’entreprise. Sur le conseil administratif, on trouve aussi de jeunes producteurs dans la trentaine.

« Il faut comprendre, ajoute le directeur, que nous avons d’autres producteurs laitiers qui ne sont pas de nos actionnaires. Et c’est la Régie [des marchés agricoles et alimentaires du Québec] qui ramasse le lait dans les fermes d’ici, dans un rayon de 50 kilomètres, pour les distribuer dans les laiteries. Il se produit environ 16 millions de litres de lait dans la région annuellement près de Mont-Laurier. Nous, on a la main prise sur ces 16 millions, mais nous sommes dans l’incapacité de traiter cette quantité, c’est un trop gros marché pour nous, actuellement. On en utilise près de 4 millions de litres de ce 16. Le resta va chez Saputo, le P’tit Train du Nord et à l’extérieur.

En bon français, les produits laitiers de l’entreprise sont exclusivement de lait régional.

Pas de secret…

La Laiterie des Trois Vallées ne peut acheter son produit directement du producteur : c’est de la régie qu’elle doit l’acheter. C’est d’ailleurs elle qui contrôle, entre autres, la qualité du produit à plusieurs étapes tout comme le fait la laiterie à l’heure de la production.

À savoir de M. Bélanger quels sont les projets, pas de réponse, mais c’est bon d’essayer, car là, on nage dans le secret industriel. Et ça, c’est sacré.

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