La grande corvée Tremblant est de retour

Publié le 14 avr. 2025 (Mis à jour le 22 mai 2025)
Lecture : 2 minutes

Patrice Francoeur

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Sous la blancheur immaculée de la neige, se cachent malheureusement des choses qui sont moins féeriques : les détritus laissés par des usagers pour le moins insouciants. Qu’à cela ne tienne, le 24 avril, une armée de bénévoles prendra d’assaut les abords de la montagne.

Armés de gants, de sacs à ordures, d’un dossard et d’une carte des zones à nettoyer et informés des consignes de sécurité, les bénévoles se mettront en branle dès 9h. La corvée qui a lieu chaque printemps et chaque automne permet de ramasser une somme considérable de déchets. Autre bonne nouvelle, l’événement a le vent dans les voiles, en effet, chaque année un nombre grandissant de bénévoles se portent volontaires pour prêter main-forte. Outre les tonnes d’ordures amassées, la grande corvée participe au financement de la plantation de nombreux arbres pour compenser localement une partie des émissions de gaz à effet de serre.

Baptiste Tesson, chargé de projet développement durable à la Station Mont Tremblant se réjouit du nombre grandissant de bénévoles qui se présentent d’année en année. «L’événement s’adresse aux employés de la Station, on ressent un engouement, les employés ont hâte. À la dernière édition, nous étions près de cent volontaires.»

«Il y a comme un genre de compétition qui s’installe entre les bénévoles, à voir celui ou celle qui ramassera le plus de rebuts ou le plus gros morceau.»

Baptiste Tesson

La corvée du printemps s’étend sur plusieurs zones, du village piétonnier aux rues autour des unités résidentielles, et si c’est possible, certains secteurs en montagne, le début des sentiers notamment. «Cette année, je ne suis pas certain qu’on puisse y aller, il reste quand même pas mal de neige, l’automne on arrive à nettoyer le sommet de la montagne, au printemps c’est plus difficile.»

Déchets

Mais que retrouve-t-on principalement comme déchets et comment se sont-ils retrouvés là? «Ce sont principalement des gobelets de café, des canettes, des emballages alimentaires, tout ce que le grand public consomme. Il y a comme un genre de compétition qui s’installe entre les bénévoles, à voir celui ou celle qui ramassera le plus de rebuts ou le plus gros morceau. Il y en a qui n’hésitent pas à aller ramasser un panneau de signalisation qui a été arraché pendant l’hiver et qu’ils ont retrouvé dans un fossé. De voir les bénévoles soulever ces lourds objets pour les faire peser sur une petite balance, c’est rigolo.» M. Tesson se rappelle d’une année où une équipe de bénévoles avait repéré un énorme tuyau de conduite fait d’un métal très lourd. «On avait dû réquisitionner un de nos petits véhicules de l’équipe sanitaire pour le transporter du ruisseau là où on l’avait repéré jusqu’à la Place des Voyageurs pour procéder à sa pesée.»

À la fin de la corvée, quand tout est pesé, leur partenaire (TELUS) verse 5$ à Tremblant pour chaque livre de déchets amassé, cette somme servira au financement du projet La Pépinière des équipiers, dédié à la plantation d’arbres sur la montagne. Depuis 2022, c’est plus de 3500 kilogrammes de déchets qui ont été amassés.

La présidente du conseil administratif Marlène Perrier et la directrice générale par intérim, Évelyne Laverdière, de la Caisse Desjardins de la Rouge lors de la rencontre d’information sur le regroupement avec la Caisse Desjardins de Mont-Tremblant. (Photo Médialo - Ronald McGregor)

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