La Fête des morts au pays quiché (Guatemala)

  • Publié le 9 nov. 2022 (Mis à jour le 22 mai 2025)
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Rédaction Médialo

Faits d’une structure de bambou et de papier par les différents groupes qui décident de leur taille, de leur forme, de leur nom et du message qu’ils veulent communiquer, leur confection est gardée secrète jusqu’au jour J. Selon la légende, les morts se saisiraient des cordes de retenue au sol pour entreprendre leur périple vers le ciel. En fin de journée, ces soleils multicolores finissent en cendres, idée d’exorciser les influences néfastes.

Si à Sumpango des milliers de personnes se donnent rendez-vous sur le terrain de soccer pour apprécier les cerfs-volants donnant à cet événement des allures de festival, à Santiago Secatapequez, on se donne rendez-vous au cimetière. Mais là encore, l’ambiance est à la fête.

La Fête des morts au pays quiché (Guatemala)

Si les familles des défunts rendent hommage à leurs morts en déposant sur leurs tombes des soucis (une fleur jaune et orange), la fleur préférée des morts, et en prenant un repas sur les lieux, l’ambiance qui prévaut donne plutôt l’impression qu’il s’agit d’une grande fête populaire. On s’installe littéralement sur les monuments et caveaux funéraires pour y faire un pique-nique et ne rien manquer de la fête.

On court dans toutes les directions, idée de faire décoller son cerf-volant, n’hésitant pas à piétiner au passage les tumulus des tombes anonymes et même à renverser par accident des pierres tombales. Un groupe rock anime la foule depuis une scène aménagée sur place. Vendeurs de glaces, de cacahouètes, de verres fumés, etc. circulent allégrement entre les tombes donnant à l’endroit des airs de fête foraine. À la fin de la journée, le cimetière est un immense dépotoir.

Le lendemain matin, Jour des morts (2 novembre), on revient au cimetière, mais ce rendez-vous se veut plus intime. Les gens plus âgés s’y rendent alors pour honorer les défunts, déposer des soucis sur les tombes de leurs morts et prendre un repas en leur compagnie.

Gérard Coderre, résident de Saint-Adolphe-d’Howard, a visité plus de 150 pays avec son sac à dos. Passionné de voyages, de traditions et de découvertes, il adore parler de ses aventures. Chaque mois, il partagera des souvenirs avec les lecteurs de L’info.

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