Histoire : Centre d’accueil de Saint-Jovite

Centre d'accueil Saint-Jovite
Centre d’accueil Saint-Jovite

Le journal La Vallée de la Diable confirme en février 1970 que le projet de Centre d’accueil pour personnes retraitées deviendra réalité. 

Chronique de Jocelyne Patry

Naturellement, l’annonce d’une telle nouvelle suppose des démarches entamées bien antérieurement. En 1967, c’est à l’initiative des Chevaliers de Colomb déjà à même de constater l’angoisse générée par la recherche d’un foyer d’hébergement pour les personnes âgées que l’idée germe de doter la région de Saint-Jovite d’un tel centre.

À la suite d’une rencontre avec un représentant du ministère de la Famille et du Bien-Être social, un comité de 12 membres est alors formé. Ce groupe se charge d’enquêter sur l’intérêt d’un tel projet auprès de la clientèle visée, d’en établir les objectifs et les valeurs, de définir le type d’aménagement et l’endroit idéal où l’installer.

Finalement se dessine le profil d’un centre communautaire, situé le plus près possible des services, et permettant aux gens de se créer un véritable chez-soi.  Un centre offrant des unités pour personne seule ou en couple avec des services communs pour les repas ou pour recevoir des visiteurs. Il serait ouvert aux personnes de toutes conditions financières, sociales ou religieuses.

En août 1968, des précisions s’ajoutent : l’estimation d’hébergement est fixée à 50 personnes âgées, les coûts de construction sont évalués à environ 400 000$, le lieu choisi, le parc en face de l’église de Saint-Jovite, paraît bien localisé et la réalisation du bâtiment devrait avoir lieu en 1969.  

Le plan final, en février 1970, affiche un bâtiment de trois étages à l’arrière avec vue sur la montagne, mais d’un étage et demi en façade. Cette construction du genre motel permettra à chaque pensionnaire ou couple d’habiter son unité personnelle avec balcon.  En plus d’une salle à manger, de salons et d’une salle « atelier » disponibles, une infirmerie et une chapelle compléteront l’aménagement.  L’extérieur n’est pas négligé, deux parcs sont prévus, un, à l’avant et, un, en arrière de l’édifice.  

Quatre religieuses

La direction de ce centre moderne est confiée à quatre religieuses de la congrégation des Filles de la Sagesse. Toute personne de la région de Saint-Jovite, incluant les municipalités environnantes, pourra y résider selon la disponibilité. La sélection des résidents est du ressort du Service social du diocèse de Mont-Laurier. 

Si la première pelletée de terre soulevée au début mai 1970 marque la concrétisation de ce grand projet, les premiers pensionnaires, dont mesdames Laura Lauzon Tassé et Julienne Fleurent Bédard et messieurs Aldéric Constantineau, Victor Crépelle et Élie Boivin, marquent les débuts d’une ère d’hébergement pour personnes âgées autonomes au centre-ville de Saint-Jovite.  L’avenir cependant viendra modifier la mission de cette résidence.

 

Pour plus d’informations : Société du Patrimoine SOPABIC.
Tél. : 819-717-4224, Courriel : sopabic1@gmail.com
Site web : sopabic-patrimoine.org
Page Facebook : Société du patrimoine Sopabic

Articles les plus consultés

Remise de sa médaille au directeur de l’école La Relève, Éric Dubuc, qui a couru le 15 km sentier, par Alexandrine 7 ans qui a pris part à la course 1km sur route. Derrière, chandail rose, Gertrude St-Laurent, bénévole pour le Club des petits-déjeuners et Nicole Simard-Laurin, responsable du Club des petits-déjeuners de l’école La Relève.
(Photo gracieuseté)
Actualités
Communauté
Sports

La Minerve : un petit marathon qui fait du bien

Un petit marathon organisé par une poignée de bénévoles, a accueilli 75 coureurs entre 7 et 73 ans lors du week-end de la fête du Travail.
(Photo Medialo - Ronald McGregor)
Actualités
Politique

Grève des syndiqués : Rivière-Rouge réagit

La Ville de Rivière-Rouge fait part de sa réaction suite à l’annonce cette semaine d'une grève de sept jours dès le 12 septembre, de ses employés syndiqués.
Un achigan atteint du syndrome du poisson tacheté.
(Photo - MELCCFP-States Geological Survey, Megan Schall)
Actualités
Environnement
Sports

À surveiller à la pêche : le syndrome du poisson tacheté

Un virus sans danger pour l'humain et les animaux domestiques se propage dans les eaux douces froides, mais pas dans les Laurentides. Pour l'instant.