1001 Patentes qui bougent en coulisses de 1001 Pots

  • Publié le 5 juill. 2024 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
  • Lecture : 3 minutes
Martin Dumont

Le festival des arts de la marionnette et du jeu masqué 1001 Patentes qui bougent revient pour sa 4e édition du 20 au 28 juillet à Val-David. L’Info s’est entretenu avec Sacha Ghadiri, co-fondateur du festival et co-gestionnaire de 1001 pots afin de connaitre le secret de cette histoire de succès.
Ce festival unique en son genre, qui se déploie dans le cadre de la populaire exposition 1001 Pots dont les activités ont débuté le 5 juillet, s’inscrit d’abord dans cette intention de mettre de l’avant d’autres formes d’arts. « Depuis les débuts de 1001 Pots, il y a toujours d’autres disciplines artistiques, ce n’est donc pas une totale nouveauté », indique Sacha Ghadiri.

Le théâtre

Passionnés de théâtre, Shacha Ghadiri et sa femme Nouchine Dardachti ont toujours été animés de l’intention de transmettre la passion de la création à un plus large public. « Quand on a pris le flambeau de 1001 Pots des mains Kinya Isahikawa, il nous a demandé si on avait l’intention de faire pousser le théâtre ici. On lui a dit « Bien sûr ! », se souvient l’homme qui a voué sa vie aux arts.
Réfléchissant à la façon la plus harmonieuse de faire coexister le théâtre et l’art de la céramique, Shacha et Nouchine voient une opportunité dans le marionnettiste. « On s’est dit qu’on devait lier ça par la transformation de la matière. À travers des disciplines qui elles aussi transforment la matière en beauté. Le théâtre de marionnettes est une autre façon, à travers l’intelligence manuelle, de donner une forme artistique à la matière et de faire vivre quelque chose », évoque-t-il.

Une association fructueuse

Collaborant avec les illustres marionnettistes Pavla Manova et Csaba Raduly. l’idée de départ était de faire venir des troupes de marionnettistes afin de tester la formule en offrant quelques spectacles dans le cadre de 1001 Pots sur un ou deux jours. « On voulait voir si ça s’harmonisait bien avec l’exposition, Val-David et le public des Laurentides », explique Sacha Ghadiri.

À la suite de cette première expérience, l’avis des artistes étaient unanime : il y avait assez d’engouement pour créer un festival de marionnettes à Val-David. En 2022, un organisme à but non lucratif est créé pour supporter le projet. 4 années plus tard, le Festival 1001 patentes qui bougent est devenu un événement établit. « C’est parti sur un coup de folie, et on en est là », indique Sacha Ghadiri.

Pas seulement des spectacles

Plus que spectacles de marionnettes, 1001 Patentes qui bougent est une invitation à plonger dans un univers théâtral fascinant au croisement de formes d’art traditionnelles et innovantes, notamment par l’intermédiaire du jeu théâtral masqué. « Le masque c’est une autre façon de donner une forme artistique à la matière, c’est tout ce qui implique le croisement des corps et la matière », indique l’homme dédié aux arts vivants.

Dans le cadre du préfestival qui débute le 13 juillet, il sera possible pour le public de plonger dans la création artistique en prenant part à des ateliers. Au menu, des ateliers de création de masques, de confection marionnettes, des ateliers de sculptures de bustes-personnages en argile et des ateliers d’initiation aux jeux masqués. « Il y en aura pour les gens plus avancés, mais aussi pour tous les publics », indique Sacha Ghadiri.

Un match parfait

Mettant en valeur le travail artisan et la création, 1001 Patentes qui bougent et 1001 Pots déploient une synergie qui permet aux deux entités de se renouveler et de grandir main dans la main. « Je pense qu’il y une belle alliance entre les deux initiatives qu’on continue d’alimenter de toutes sortes de façons. On n’essaie de faire découvrir les richesses au public de l’autre côté », expose le passionné.
Plus qu’une initiative pour faire découvrir l’art au public, 1001 Patentes qui bougent et 1001 Pots sont avant tout des prétextes à la création. « Notre intention n’est pas seulement de développer des publics, c’est avant tout inviter les gens à la création elle-même. On a tous un petit côté artiste et ça vaut le coup de le cultiver. Le sel de la vie, c’est de s’adonner à une forme de création artistique, c’est le nouvel super aliment, tout le monde devrait y goûter », propose Sacha Ghadiri pour conclure.

Pour plus d’informations sur les activités qui ont lieu dans le cadre de l’exposition 1001 pots. 

Pour connaître la programmation de 1001 Patentes qui bougent. 

 

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