Les membres du SFPQ à la Sépaq votent en faveur de la grève générale illimitée

  • Publié le 14 avr. 2025 (Mis à jour le 22 mai 2025)
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Médialo


La principale revendication des travailleurs à la table de négociation concerne la rémunération.

« Ce vote massif en faveur de la grève est un message clair : les augmentations de  salaire proposées à la table de négociation sont inacceptables, elles couvrent à peine la hausse du coût de la vie. Le salaire moyen d’une personne employée de la Sépaq se situe entre 16 et 17 $/heure, alors que le salaire minimum qui sera en vigueur au Québec en mai prochain sera de 16,10 $/heure. Comment la Sépaq peut-elle prétendre qu’elle veille sur son monde si son personnel n’est pas en mesure de boucler son budget? Il est temps pour nos membres de hausser le ton », indique le président régional, Nicolas Leduc-Lafantaisie.

Des moyens de pression

Au cours du mois d’avril, des moyens de pression et des actions de visibilité débuteront dans les établissements suivants: Réserve La Vérendrye, Réserve Papineau-Labelle, réserve Rouge-Matawin, Parc du Mont-Tremblant, Parc d’Oka, Parc de Plaisance et Centre touristique du Lac-Simon.

« Le gouvernement Legault refuse toujours d’offrir le rattrapage obtenu par l’ensemble du secteur public en 2023. La CAQ doit cesser de mettre des bâtons dans les roues à la négociation si on souhaite en arriver à un règlement durant les prochaines semaines et éviter un conflit de travail. Nos membres sont des passionnés qui ne souhaitent pas que les activités de pêche, de chasse, de camping et plein air des Québécoises et des Québécois tombent à l’eau, mais leur précarité financière est en jeu. N’oublions pas que la très grande majorité de nos membres occupent des emplois saisonniers et qu’ils sont parmi les plus bas salariés de l’appareil gouvernemental québécois! », rappelle le porte-parole syndical.

La convention collective est échue depuis le 31 décembre 2023 pour quelque 2 500 travailleuses et travailleurs de la Sépaq dont près de 300 dans les Laurentides et près de 200 dans l’Outaouais.

 

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