Condamné à 42 mois d’emprisonnement pour avoir poignardé un individu
Sébastien Dubois-Tremblay, 18 ans de Mont-Laurier, a été condamné le 29 octobre dernier à une peine d’emprisonnement de 42 mois après avoir plaidé coupable à une accusation de voies de fait graves avec blessures mettant la vie de la victime en danger.
Une altercation a eu lieu vers 23 heures le 8 juin 2024 dans le secteur de la rue du Pont à Mont-Laurier entre la victime et un groupe d’individus mineurs et jeunes adultes. Une bagarre éclate entre le frère de l’accusé et la victime. Les deux se retrouvent au sol, la victime est sur le dos et Sébastien Dubois-Tremblay le poignarde à cinq reprises à l’abdomen et au poignet atteignant plusieurs organes internes. Transporté dans un premier temps à l’hôpital de Mont-Laurier, il est par la suite redirigé dans un hôpital à Montréal où son cas est considéré de critique.
Sébastien Dubois-Tremblay et son frère se sont livrés aux policiers dans la nuit. Dans sa version, l’accusé se croyait en légitime défense en alléguant que la victime avait un objet dans la main qui n’a pas été démontrée en preuve.
L’accusé a comparu au Palais de justice et est demeuré détenu pour toute la durée des procédures. Son frère a été libéré sur une promesse à comparaitre pour janvier 2025.
Après plusieurs opérations, la victime a eu son congé de l’hôpital, mais à la suite de complications il y est retourné pour une autre semaine. Il est toujours en attente pour une opération à la main.
Un autre complice sous les verrous
Dans les jours qui ont suivi l’évènement, les policiers ont arrêté une personne d’âge mineur pour avoir également poignardé la victime à une reprise. Elle a comparu devant le tribunal de la jeunesse qui a refusé de la libérer et ordonner sa détention sous garde. Le 18 septembre 2024, cette personne est revenue au tribunal de la jeunesse pour son enquête sur mise en liberté qui lui a été refusée.
Mécontente de la décision, la personne a tenté de s’enfuir du Palais de justice en mordant et agressant ses accompagnateurs. Les constables spéciaux qui ont vu la scène sur les caméras de surveillance sont immédiatement intervenus pour maitriser l’adolescent qui a mal réagi en les frappant et tentant de les désarmer.
Le 23 octobre 2024, il a plaidé coupable à des accusations de voies de fait graves blessant sa victime, de tentative d’évasion d’une garde légale, de voies de fait sur des constables spéciaux et des accompagnateurs et d’avoir tenté de désarmer les constables spéciaux.
Un rapport prédécisionnel a été requis et l’adolescent devra recevoir sa sentence à une date ultérieure.
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