Un grand pas de franchi pour le projet de logements Arc-en-Toit

Publié le 16 mars 2022 par Ronald Mc Gregor

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Ronald Mc Gregor

Journaliste - Photographe | rmcgregor@medialo.ca

Bonne nouvelle au Centre de prévention et d’intervention en santé mentale L’Arc-en-Soi alors que Québec annonçait récemment l’octroi d’un soutien financier à la hauteur de 5,3 M$ pour son projet Arc-en-Toit. On parle ici d’un bâtiment de 28 logements pour des personnes avec problématiques en santé mentale. La construction s’amorce sans doute vers juin cette année.

À Rivière-Rouge, le projet de construction d’un bâtiment de 28 logements sous le nom l’Arc-en-Toit prendra son envol ce printemps. (Photo Pexels)

Évidemment, Isabelle Côté, directrice de l’organisme, est heureuse. Le projet avance. « Les plans sont aujourd’hui réalisés depuis un bon moment. Nous étions en attente d’une entente de servitude pour la circulation des camions de pompiers. On a donc eu une entente avec un voisin. Sinon, il aurait fallu revoir les plans. C’est ce qui a aussi retardé la mise en place du projet. Avec cette annonce, on va de l’avant », mentionne Mme Côté qui remarque que le projet actuel est évalué à 7 M$, « pour l’instant ».

Le terrain sur la rue Boileau, où s’élèvera le bâtiment, a été décontaminé, ajoute la directrice. « Tout est prêt pour la construction. Les architectes sont dans le projet depuis longtemps et la firme DWB Consultants de Mont-Laurier valide les plans alignés au projet. En fait, nous attendions la portion de terrain pour aller de l’avant. Il nous reste quelques rencontres avec la SHQ [Société d’habitation du Québec] et l’arpentage qui devrait commencer en avril » poursuite Mme Côté pour L’info.

Isabelle Côté souhaite une pelletée de terre en juin, et si tout va bien, ouvrir les portes de l’Arc-en-Toit vers la fin de l’automne 2022.

Travaux de la Ville

L’organisme a reçu de Québec la somme qu’elle souhaitait et le soutien de la Ville de Rivière-Rouge est maintenu depuis qu’une résolution a été adoptée par le conseil municipal il y a plusieurs mois.

« Tout est OK avec la Ville », continue Mme Côté. « Il faut régler le tout chez le notaire après les travaux d’arpentage, mais l’entente avec la Ville était que le terrain nous était vendu, bien qu’au départ, il devait nous le céder ».

La directrice explique qu’avec la contamination et l’enlèvement des tous les bâtiments sur le terrain, la SHQ ne voulait pas assurer ce travail. La Ville a donc procédé au retrait des vieux bâtiments, ce qui explique entre autres pourquoi elle a vendu le terrain. « Pour la SHQ, c’était inacceptable puisque l’on nous chargeait le coût des travaux effectués sur le terrain », remarque Isabelle Côté.

28 logements

Le nouvel Arc-en-Toit aura 28 logements avec bail en plus de salles et bureaux administratifs. Déjà, les espaces logements sont attribués. Puisque l’on parle d’un ouvrage pour des services en lien avec la santé mentale (le volet 3), le bâtiment ne s’adresse qu’à des personnes touchées par ce type de santé et l’on y trouvera des services liés. Pas nécessairement en psychiatrie, indique Mme Côté. En fait, tous autres services qui touchent la santé mentale.

« Ça peut être pour les troubles de dépression, car ce sont des gens autonomes dans ces logements. Il faut ajouter que beaucoup de services sont offerts dans les ressources internes ou les RTF [Ressource de type familiale] pour les moins autonomes. Mais nous, ce sont des gens entièrement autonomes avec une problématique de santé mentale. Évidemment, comme nous sommes dans le volet errance-itinérance, où l’on ne fait d’ailleurs plus la distinction entre la santé mentale et l’errance-itinérance, car ce sont des problèmes concomitants », conclut la directrice.

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