Malgré un sérieux problème dans plusieurs régions
Il ne faut pas craindre une pénurie d’ambulanciers dans la Rouge
La pénurie de main-d’œuvre dans le corps des techniciens ambulanciers paramédicaux affecte beaucoup de régions, mais apparemment pas plus qu’il ne le faut dans la Rouge selon ce qui en découle de l’entretien avec le copropriétaire d’Ambulances Laurentides, Gilles Légaré.
Il manque des ambulanciers paramédicaux dans la Rouge? « Oui, toujours », répond-il. Bien que cette courte réponse sonne comme un manque d’effectif qui pourrait perturber les services, le copropriétaire est formel, du service, il ne manque pas.
« Ces temps-ci, ça va bien, mais quand l’on tombe dans le temps des vacances, l’été, pour nous c’est un peu plus problématique. Car les ambulanciers paramédicaux qui sortent de l’école vont faire plusieurs compagnies en même temps. Ils peuvent travailler à Mont-Laurier, ici à Rivière-Rouge ou encore à Sainte-Agathe. Les jeunes veulent faire des heures. »
Ce qui lui fait dire que courtiser ces jeunes finissants du cégep sortant de la technique en ambulanciers paramédicaux est un exercice constant. Toujours selon M. Légaré, il y a si peu de jeunes qui sortent du cégep qu’en fait, ils ont le choix de pratiquer où bon leur semble.
Comme les hôpitaux
Gilles Légaré croit que la donne a changé il y a quelques années quand Québec a obligé une formation de trois ans de cégep pour l’obtention d’un DEC (diplôme d’études collégiales). « On est en attente de trois ans que les cohortes sortent. C’est une raison pour laquelle il y a des manques. Ça, et les retraites. À bien y penser, nous sommes comme les hôpitaux ».
La population n’a rien à craindre de manquer du service. Gilles Légaré, Ambulances Laurentides
Une problématique est soulevée par le copropriétaire de l’entreprise située sur la rue L’Annonciation Sud. C’est à l’été, quand un technicien ambulancier paramédical ne peut offrir plus de trois ou quatre jours de service dans la Rouge. Pourquoi si peu? « Ils sont très recherchés », justifie Gilles Légaré.
À savoir si une entreprise de services ambulanciers peut se payer un technicien à fort prix, la réponse arrive rapide. « Non, car nous sommes sous des directives syndicales. C’est-à-dire que l’on paie tous le même tarif. C’est au technicien de choisir où il va. »
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