L’eau potable et l’hôtel de ville pourraient coûter cher

Publié le 6 janvier 2022 par Ronald Mc Gregor

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Ronald Mc Gregor

Journaliste - Photographe | rmcgregor@medialo.ca

Rivière-Rouge a déposé récemment le premier Plan triennal d’immobilisations (PTI) 2022-2024 du maire Denis Lacasse et du nouveau conseil. À peine un mois après l’élection, les élus ont revu avec la direction générale et celles des services les prévisions. Des chiffres et des commentaires avec le maire qui nous rappelle que la plupart des projets peuvent faire appel à une révision ou doivent être adoptés par le conseil municipal avant d’aller de l’avant.

L'eau potable demeure une fois de plus une priorité pour Rivière-Rouge. (Photo - Pexels)

Effectivement, le projet de l’hôtel de ville et des trois bureaux municipaux occupe une large part des projets. On prévoit affecter 1 479 901$ pour 2022, la différence étant comblée par une aide financière de Québec à la hauteur de 3 233 770$. Toutefois Denis Lacasse affirme que la prudence est de mise sur ce projet. Rappelons que dans son prospectus électoral, il souhaitait annuler l’agrandissement de l’hôtel de ville.

« C’est là [le montant], mais il n’y a pas de décision de pris à cet instant quant aux travaux à exécuter à cet endroit comme pour les autres bâtiments », a-t-il confié à L’info. Le maire a d’ailleurs récemment visité les trois bâtiments en question, celui du secteur Ste-Véronique, l’édifice Félix-Gabriel-Marchand et l’hôtel de ville du secteur centre-ville. Il attend un rapport d’inspection pour janvier. Après quoi, il faudra prendre des décisions, dit-il.

Même avec une aide financière importante, le maire avoue qu’il est de son devoir de respecter la capacité des gens à payer. Une fois de plus, c’est à suivre.

Eau propre et pression

L’eau potable et la bonne pression dans les tuyaux de l’aqueduc demeurent un enjeu dans plusieurs foyers de la Ville. L’ex-maire Denis Charette avait un plan pour régler le problème, c’est maintenant l’heure de passer à l’acte.

La nouvelle usine d’eau potable est évaluée, aujourd’hui, à 5 210 000$, somme sur laquelle la Ville devra débourser 2 500 000$ en 2023. Un bogue pour le nouveau maire s’est installé récemment dans le paysage. Le programme FIMEAU (Fonds pour l’infrastructure municipale d’eau) payait 80% de la somme qui, avec l’aide de la TECQ (Taxe sur l’essence et de la contribution du Québec – 210 000$ en 2022), pouvait mener le projet à terme. Voilà que le maire indique que Québec ne pourrait que subventionner le projet à 50%, sans livrer de détail à ce sujet. Pour lui, ce manque à gagner s’avère énorme et toujours pas question de faire payer les contribuables.

« On a rencontré la députée [Chantale Jeannotte] et lui avons fait part de notre inquiétude et bien sûr demander de l’aide. Reste qu’il faut attendre son retour. Cela ne veut pas dire que l’on ne regarde pas ailleurs pour d’autres aides financières », indique-t-il.

Rivière-Rouge doit aussi creuser et construire un nouveau puits pour la coquette somme de 265 000$ par le biais de la TECQ.

Autres prévisions

Parmi les projets, soulignons la rénovation des salles de bains à l’étage du centre sportif et culturel (120 000$ en 2023), le réaménagement des parcs du territoire (100 000$ chaque année), la réfection et l’isolation du bâtiment de la plage Michel-Jr-Levesque (140 000$ en 2022).

La flotte de véhicules et d’équipements de déneigement à changer pourrait donner des sueurs à certains avec un projet de dépenses à la hauteur totale de 750 000$ pour 2022. Ajouter, sans les montants, des travaux sur les trottoirs du pont Côme-Cartier (2023), à l’entrepôt du garage municipal L’Annonciation-Marchand (2023), le quai de débarquement au lac Tibériade qui doit remplacer la marina présentée par le conseil précédent (2022), etc.

Le total du PTI 2022-2024 totalise 13 419 447$, dont 6 217 322$ est assumé par les citoyens et 7 202 125$ par les tiers.

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