Combattre le myriophylle à épi
Une fois de plus Rivière-Rouge s’attaque au lac Tibériade
Après les nombreux efforts consentis par Rivière-Rouge l’an dernier pour contrer la prolifération du myriophylle à épi au lac Tibériade, d’autres travaux se dessinent cette année.
Le maire Denis Charette a commenté les travaux à venir avec L’info. Une fois de plus, les bénévoles seront mis à contribution pour certaines tâches. L’aide de l’Association pour la protection de l’environnement du lac Tibériade s’avère nécessaire comme l’appui d’une firme spécialisée dans les travaux est retenue par la Ville.
« Nous sommes en collaboration avec l’association en leur donnant des moyens d’intervention. Ce que l’on souhaite, c’est qu’elle prenne sous son aile les subventions pour divers aspects qui sont sous sa responsabilité, dont les ressources financières en lien avec le myriophylle. Elle peut aussi aller chercher l’expertise de divers organismes comme le CRE, le Rappel, etc. », explique l’élu.
C’est l’association qui est responsable de la gestion du myriophylle, qui pose les actions et qui exécute une partie des travaux pour lesquels elle est formée. Elle sensibilise aussi la population, selon le maire. On voit ici toute l’importante d’une telle association de riverains.
De juin à août, les travaux sur le lac se déclineront en deux phases, confie le maire. La première consiste à s’assurer visuellement que la jute, déposée au fond du lac l’été dernier, recouvre encore la plante. Denis Charette affirme qu’une surveillance accrue et continue est en place sur la prolifération du myriophylle. Il ajoute aussi que d’autres épisodes de bâchage pourraient avoir lieu au besoin. Il souligne que c’est un exercice très couteux.
La 2e phase pour 2021 consistera quant à elle à l’arrachage des plantes dans le lac, là où le bâchage est inexistant. « Les plongeurs d’une firme spécialisée passent avec un aspirateur en retirant l’eau et la plante. Ils sont par la suite filtrés afin de ne garder que le myriophylle dans un sac à dos », explique le maire.
Lesdits plongeurs seraient à l’ouvrage pour une semaine, sans doute en juillet. Si des bénévoles désirent s’impliquer dans cette tâche, ils sont invités à joindre l’Association pour la protection de l’environnement du lac Tibériade via sa page Facebook.
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