Nombre stable de nouveaux cas de COVID-19: les régions responsables du « plateau »
Bien que les Hautes-Laurentides demeurent encore et toujours au palier d’alerte orange, le gouvernement provincial appelle les régions à faire leur part pour réduire la propagation de la COVID-19 au Québec.
En conférence de presse le 10 novembre, le ministre de la Santé Christian Dubé a démontré, chiffres à l’appui, que c’est en-dehors des grands centres que le nombre de cas de COVID-19 progresse le plus rapidement, depuis le début septembre.
« Même si ç’a été très mal dans la région de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches un certain temps, on y a constaté une bonne diminution du nombre de cas. Même chose pour le Grand Montréal, qui correspond surtout à la CMM [Communauté métropolitaine de Montréal, NDLR]. C’est ailleurs que ça reste problématique. »
Dans la dernière semaine, selon les chiffres que le ministre a dévoilés aux journalistes, on constate que 29% des nouveaux cas d’infection à la COVID-19 proviennent du Grand Montréal (regroupant Montréal, Laval, la Rive-Nord et la Rive-Sud, soit environ la moitié de tout le Québec) et 12% sont issus de la région de Québec.
C’est donc dire que les 59% restants sont répartis dans le reste du Québec, essentiellement dans Lanaudière, la Mauricie, le Centre-du-Québec, l’Estrie, le Saguenay-Lac-Saint-Jean et la Gaspésie.
Pas de relâchement prévu
Devant ces données et le nombre de cas actifs et d’hospitalisations qui demeurent stables à travers la province, le gouvernement a donc pris la décision de maintenir les mesures sanitaires plus contraignantes jusqu’au 23 novembre.
Le premier ministre François Legault n’a pas voulu s’avancer plus loin sur le moment où elles seraient relâchées, mais a une fois de plus réitéré qu’il fallait s’attendre à avoir des « plus petits partys de Noël ».
Le gouvernement est également demeuré prudent sur l’annonce récente de la compagnie pharmaceutique Pfizer de la découverte d’un vaccin « efficace à 90% », mais a confirmé que la logistique pour vacciner les Québécois éventuellement était déjà en train de se mettre en place.
Enfin, le ministre Dubé a déclaré, à la suite d’une question d’un journaliste, qu’un comité d’experts était à l’œuvre pour réduire les risques de propagation de la COVID-19 via la ventilation des établissements publics.
« On est en train de regarder ça pour les écoles, mais aussi pour tous les établissements de santé. On essaie de voir comment on pourrait installer rapidement des purificateurs d’air, ce genre de chose », a-t-il soutenu.
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