D’une durée de 12 ans plutôt que 10 ans
La nouvelle entente des membres de la RIDR officialisée
Alors qu'on souligne la fin de l’entente de 10 ans entre les municipalités membres de la RIDR, l’heure de la suivante a sonné le 5 août. Elle comprend la conception, l’implantation, l’organisation, l’exploitation, l’administration et le développement du service intermunicipal de gestion des matières résiduelles, sur une période de 12 ans.
L’occasion était bonne aussi de souligner le départ d’un membre, soit la MRC des Pays-d’en-Haut. Le président de la RIDR, Robert Bergeron, a salué le préfet de cette MRC, André Genest, tout en indiquant la raison de cette séparation. « … Sachez que nous comprenons votre décision et notamment à l’égard des GES occasionnés par le transport. Je compare cette décision à un divorce non souhaité ni par un, ni par l’autre. »
Le départ des Pays-d’en-Haut a apporté des coûts et une réorganisation, mais comme ce fut souligné, c’est du passé. Qu’en est-il aujourd’hui avec la nouvelle entente de 12 ans, sans cette MRC? « Il y a des coûts, mais c’est raisonnable, confie le directeur de la régie, Marc Forget, à L’info. Il y a aussi un règlement d’emprunt contracté à la suite des mises aux normes exigées par le ministère, et ça a coûté beaucoup d’investissement. »
L’emprunt vient à terme en 2021, ce qui fait dire à M. Forget que dès 2022, la RIDR, avec un nouveau plan de gestion des matières résiduelles (PGMR), mettra l’accent sur le réemploi avec l’aide de nombreux organismes. Rappelons le succès du réemploi en 2019 alors que la régie vendait des portes, fenêtres, etc.
Puisque la régie se trouve sur le territoire de Rivière-Rouge, cette dernière voit-elle une certaine compensation dans la nouvelle entente? Selon Marc Forget, l’entente maintenant bonifiée s’avère importante pour la Ville, car elle devra gérer un site à fort coût et peu de membres si, pour des raisons X, il y a une dissolution du regroupement. À la direction, la confiance règne face à l’avenir du site et la collaboration des membres.
« L’avenir est prometteur puisque nous travaillerons encore conjointement avec les trois MRC à l’intérieur du PGMR dans le but d’avoir un impact toujours aussi fort sur notre environnement, et finalement, sur la qualité de vie de tous les citoyens en poursuivant nos actions sur la réduction de l’enfouissement, et ce, tout en axant sur l’économie circulaire qui est aujourd’hui un élément prioritaire pour nos régions », conclut Robert Bergeron, sous le vacarme des camions durs au travail.
Soulignons que la régie est un organisme intermunicipal mis sur pied en 1984. Après une évolution, elle compte aujourd’hui 15 employés réguliers.
Des réalisations de la RIDR depuis 2010
Le président de la RIDR, Robert Bergeron, a énuméré l’ensemble des réalisations depuis 2010 des sept membres de la RIDR (les MRC Pays-d’en-Haut et des Laurentides, L’Ascension, La Macaza, Lac-Saguay, Nominingue et Rivière-Rouge). Il s’agit de la construction du système de traitement des eaux de lixiviation, les cellules d’enfouissement construit selon les nouvelles normes du MELCC, la mise en place d’un service de récupération des RDD dans tous les garages municipaux, la mise en place d’un réseau de collecte et de destruction des biogaz, la mise à jour du PGMR conjoint et finalement, la mise en place de plusieurs services de valorisation tels que: les écocentres, le réemploi, la récupération des matelas, la récupération du gypse, du bois, du bardeau et la mise en place du site de compostage.
Voir plus de : Actualités
Condamné à 42 mois d’emprisonnement pour avoir poignardé un individu
Sébastien Dubois-Tremblay, 18 ans de Mont-Laurier, a été condamné le 29 octobre dernier à une peine d’emprisonnement de 42 mois …
Solidaires pour contrer la faim
Le jeudi 5 décembre prochain se tiendra la nouvelle édition de la guignolée des médias, au profit des organismes Moisson …
Le personnel du CCML inquiet
Dans une lettre parvenue à L’info et signée par la totalité des membres du personnel, le Centre collégial de Mont-Laurier …