Déborah Bélanger avoue avoir longuement mûri la question du retour en politique avant d’en faire l’annonce. Doit-on s’attendre à ce que la candidate poursuive où elle a laissé en 2017, année de l’élection perdue? Pour elle, l’eau a coulé sous le pont. 

« Je m’ennuie de la politique municipale », révèle Mme Bélanger. « J’ai envie de faire une différence. Je crois qu’avec mon expérience, je peux faire cette différence chez les citoyens. Depuis huit ans, je ne suis plus en politique. J’ai beaucoup appris et c’est un plus. Je veux faire profiter de mon expérience, de mes contacts, je pense que ça peut faire la différence encore pour Rivière-Rouge. Ça fait aussi huit ans que je fais du bénévolat auprès de l’Association québécoise des anciens et des anciennes élu(e)s municipaux, où je siège à sa table. » 

Servir encore 

 Est-ce que “servir encore” décrit bien la pensée de la candidate? Et même, qui pourrait être son slogan de campagne? 

 « Non, mais je vais parler de cet angle-là au cours des prochains mois. » 

Déborah Bélanger voudra servir au sein d’une équipe, comme dans les mandats précédents? Sa réponse est catégorique et en six mots. 

« Non, je me présente comme indépendante. » Elle ajoute qu’un programme  électoral sera présenté d’ici quelques mois. 

 Du choix pour l’électorat 

 Déborah Bélanger n’est pas la seule à se porter candidate pour le siège de l’actuel maire Denis Lacasse qui a confié il y quelques semaines à L’info qu’il sera candidat pour un siège de conseiller municipal en novembre. Pour l’instant, Mme Bélanger fera face à l’actuel conseiller Gilbert Therrien qui annonçait ses couleurs il y a quelques mois. 

 Actuellement, la population de Rivière-Rouge a deux choix pour la course à la direction de la ville. 

« Ça va donner effectivement un choix. Il faut dire que j’ai récemment entendu une de mes idoles, Jeannette Bertrand, dire que quand nous avons une passion, il faut y aller jusqu’au bout, alors moi, la politique, c’est ma passion », pimente Mme Bélanger. 

 Mais la candidate est à l’affût de tout ce qui se passe dans la ville? Elle répond affirmatif, allant même aux assemblées du conseil municipal. 

 En terminant, elle invite les femmes à se lancer en politique municipale. 

« J’aimerais que les femmes se présentent en politique municipale, parce que j’ai vu les statistiques. En 2017, il y avait 31 % de femmes, puis, en 2021, seulement 35 %, et l’on représente quand même 50 % de la population. Alors moi, je pense que c’est important que les femmes prennent leur place en politique municipale. » 

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