La Rouge manifeste contre la fermeture partielle de l’urgence de Rivière-Rouge
Le 13 janvier a été marqué par la manifestation de la population de la Rouge qui dénonçait la fermeture de l’urgence de l’hôpital de Rivière-Rouge entre 20 h et 8 h dès le 1er février.
Les organisateurs de la marche « L’Urgence pour la vie », Comité 24 h – Urgence d’agir et le Comité des citoyens de Rivière-Rouge, ne sont pas en mesure de chiffrer exactement le nombre de personnes qui ont pris part à la marche, mais estiment les participants entre 1 500 et 2 000 environ.
« Avec la température, c’est bon », remarque Denis Charette, président du Comité 24 h – Urgence d’agir. Ce comité est maintenant le visage de ce combat pacifique pour le maintien de l’ouverture de l’urgence au-delà du 1er février.
« La marche s’est très bien passée, tout au long du trajet, les participants ont été respectueux. Certains ont joint la file, ceux qui notamment avaient de la difficulté à marcher, à plusieurs endroits du trajet, donc à l’hôtel de ville et la gare. Plusieurs autobus sont venus des municipalités voisines. Je crois qu’aujourd’hui l’on peut dire que la marche a fait sa marque », mentionne M. Charette.
Prises de parole
Plusieurs maires et conseillers municipaux de la grande région étaient du cortège qui partait de l’aréna de Rivière-Rouge à 13 h 30 pour se rendre près de l’hôpital par la rue L’Annonciation. Soulignons la présence des trois maires de l’histoire de Rivière-Rouge, l’actuel maire Denis Lacasse, le premier à prendre la parole, Déborah Bélanger et M. Charette. Francine Létourneau de Nominingue, Vicki Émard de Labelle ainsi que Jacques Allard de L’Ascension étaient sur place, certains ayant parlé à l’assistance. Il ne faut pas oublier la présence de médecins et infirmières ainsi que les préfets de la MRC Antoine-Labelle (et maire de Mont-Laurier, Daniel Bourdon) et des Laurentides (et maire de Brébeuf, Marc L’Heureux). La députée de Labelle Chantale Jeannotte a aussi pris la parole, des personnes levant le ton durant son allocution.
La veille, vers 16 h, le ministère de la Santé publiait un communiqué où le ministre de la Santé, Christian Dubé, s’est exprimé sur le sujet en ces termes.
« Toutes les mesures sont mises en place à l’urgence de Rivière-Rouge pour assurer une prise en charge sécuritaire des personnes ayant besoin de soins critiques. C’est une priorité. Les équipes sont à pied d’œuvre pour combler les besoins de personnel. J’insiste sur ce point : il n’est aucunement question de procéder à une fermeture complète de l’urgence. »
La députée s’exprimait ainsi : « Nous faisons face à un défi majeur de manque de personnel à l’hôpital de Rivière-Rouge. Le personnel en place travaille déjà très fort dans des conditions qui ne sont pas faciles. Nous devons le reconnaître et les remercier. Nous pourrions difficilement leur demander d’en faire davantage. Si tout le monde met l’épaule à la roue et que nous travaillons ensemble de façon constructive, je suis convaincue que nous trouverons des solutions aux défis que pose la rareté de main-d’œuvre ».
Bien que le communiqué fasse grand place au service ambulancier qui est survitaminé pour mener les gens dans le besoin vers les hôpitaux à 60 minutes de celui de Rivière-Rouge, M. Charette voyait mal des gens se déplacer en période de tempête comme celle du 13 janvier.
La marche du 13 janvier ne marque pas la fin de la contestation de la fermeture temporaire de l’urgence de soir et nuit dès le 1er février. Des rencontres se succéderont d’ici cette date.
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