La réponse viendra du ministère des Affaires municipales
Bientôt l’abolition de l’agglomération Rivière-Rouge et La Macaza?
Rivière-Rouge et La Macaza s’entendent bien, disent respectivement les maires Denis Lacasse et Yves Bélanger. Aucune dispute entre les deux pour mener le projet de l’abolition de l’agglomération à bon port et réduire ainsi des frais. En fait, il ne reste qu’à attendre la réponse du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) avant de passer à autre chose et fermer ce chapitre.
Le maire de La Macaza souligne sans délai que cette démarche n’est pas amorcée par sa municipalité. En effet, confirme le maire Denis Lacasse à L’info.
« C’est un dossier qui a été demandé par l’ex-maire Denis Charette. […] Ce qui reste de l’agglomération, à l’heure où je suis arrivé [à la mairie – NDLR], ce n’est pas un gros montant. Il reste les services de la gare, le parc Liguori-Gervais et la maison des jeunes. »
Denis Lacasse ajoute que la demande au MAMH est celle de former des services de type « supralocaux ». « On s’attend à recevoir une entente concernant ces trois services. On parle d’une entente de quelques années et, après, ça peut être réévalué. »
Pour le maire Yves Bélanger, c’est clair, « L’agglomération est en dissolution. Nous avons eu le rapport de la firme comptable à ce sujet et ça devrait suivre son cours. »
Soulignons que ce rapport est payé par le MAMH.
L’attente
Selon le maire Lacasse, si le dossier tarde à aboutir du MAMH, c’est peut-être que le ministère ne souhaite pas ouvrir une porte. « Nous, ce n’est pas gros. On parle de quelques dizaines de milliers de dollars. Mais est-ce que le ministère va l’accepter? »
Peut-on parler de défusion, donc? « C’est une défusion, mais on ouvre les portes à d’autres municipalités. Car pour le gouvernement [les fusions] c’était coulé dans le ciment. Le gouvernement pourrait changer la réglementation et ça pourrait être long. »
« C’est un point positif pour La Macaza et Rivière-Rouge. » – Yves Bélanger, maire de La Macaza
À terme, La Macaza continuera de verser les sommes annuelles pour les trois services et les frais qui pourraient suivre à la suite de réfections, de réparations, etc.
Mais est-ce bénéfique pour la petite municipalité?
« Oui, répond Yves Bélanger, car c’est l’administration autour de l’agglomération qui était très lourde pour très peu de choses. Les relations avec Rivière-Rouge sont très bonnes, alors on se fait des ententes mutuelles sans avoir la lourdeur administrative. »
Le maire Bélanger ne peut chiffrer exactement l’économie que cette défusion apporte, mais selon lui, elle est bénéfique pour la municipalité.
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