Les forteresses hakkas du Fujian (Chine)

  • Publié le 12 mai 2022 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Rédaction Médialo

Fuyant les guerres et les famines qui sévissaient dans la vallée du fleuve Jaune, les Hakkas entreprennent, il y a environ 1 000 ans, une longue migration qui les mène jusque dans la province actuelle du Fujian.
Pour se protéger des envahisseurs, ils construisent des fermes collectives aux formes parfois arrondies, carrées ou rectangulaires uniques au monde qui ressemblent à des forteresses et leur permettent de faire face à tous les dangers.

Les tulous, des maisons-forteresses, se dressent encore aujourd’hui comme d’énormes remparts de terre et d’argile et abritent traditionnellement des familles d’un même clan. Quelques centaines de personnes peuvent y vivre.

Le tulou Zhencheng, situé au cœur du pays hakka dans le village de Shangkeng près de Yongding, a été construit en 1912. Il comprend deux édifices circulaires. L’édifice extérieur, dont les murs ont près d’un mètre d’épaisseur, est divisé en huit sections distinctes, mais communicantes qui assurent à la fois l’intimité et la vie sociale à l’intérieur du tulou. L’édifice compte quatre étages d’une quarantaine de pièces chacun. Le premier étage est utilisé comme cuisine, le deuxième comme entrepôt et les deux derniers comme chambres à coucher. L’édifice intérieur, également de forme circulaire, ne compte que deux étages et donne sur une cour qui sert de lieu de rencontre. D’autres édifices extérieurs, épousant la ligne courbée du tulou, se greffent au complexe.

Le soir venu, les portes des différents secteurs se ferment pour assurer l’intimité des occupants, le tulou ne demeurant ouvert que sur la voûte céleste. Dès les premières lueurs du jour, il redevient un village global où le va-et-vient des occupants qui vaquent à leurs occupations quotidiennes dans les rizières ou les champs de tabac et le branle-bas autour des cuisines et des cordes à linge redonnent vie à ces forteresses paysannes.

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Gérard Coderre, résident de Saint-Adolphe-d’Howard, a visité plus de 150 pays avec son sac à dos. Passionné de voyages, de traditions et de découvertes, il adore parler de ses aventures. Chaque mois, il partagera des souvenirs avec les lecteurs de L’info.

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