« La 6e vague est en voie d’être contrôlée »

  • Publié le 28 avr. 2022 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Simon Dominé

Le pic de la 6e vague de COVID-19 serait derrière nous au Québec. C’est ce qu’a annoncé le directeur national de santé publique par intérim, Dr Luc Boileau, le 28 avril en conférence de presse.
Dr Boileau souhaitait faire le point sur l’évolution de la pandémie. « C’est une bonne nouvelle là où nous sommes rendus, parce que plusieurs de nos indicateurs montrent une baisse de la contagiosité au sein de la population de façon générale et au sein de groupes que nous suivons d’une façon plus attentive (…) », a-t-il lancé.

Les projections de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) « nous montrent une baisse progressive des nouveaux cas anticipés, des nouvelles hospitalisations au cours des prochaines deux semaines ». Dr Boileau s’attend à ce que le nombre de lits affectés aux patients atteints de la COVID-19 dans les hôpitaux baisse aussi, mais plus lentement.

Il rappelle que c’est désormais le variant BA.2 qui prédomine au Québec. « En termes d’infection, on a très peu d’Omicron, c’est surtout le BA.2 et le BA.2, il est plus contagieux. Il est plus contagieux que l’Omicron, qui était beaucoup plus contagieux que le Delta, qui était plus contagieux que les autres avant (…) », a-t-il illustré.

La contagiosité de plus en plus forte des variants explique, d’après Dr Boileau, la force de la 6e vague, mais la vaccination et la collaboration de la population font en sorte qu’elle « est en voie d’être contrôlée ».

« (…) on estime que le pic est en toute probabilité derrière nous » – Dr Luc Boileau

Les chiffres demeurent élevés d’après le directeur national de santé publique par intérim, « mais c’est moindre que ce que nous avons connu (…) ».

Risques de réinfection

Il avertit les Québécois que la pandémie n’est pas terminée pour autant. Il en veut pour preuve le fait que bon nombre de personnes font des réinfections.

« (…) actuellement, on a du BA.2 et les personnes peuvent se réinfecter par ce virus-là, même si elles ont connu un Omicron récemment. On pensait que c’était plutôt rare et on estime que c’est à peu près 5 à 10% des cas que nous avons qui sont des réinfections (…). »

En conséquence, les consignes ont été réajustées et la santé publique considère désormais que le risque de réinfection se situe plutôt aux alentours de deux mois que de trois.

Le port du masque demeure obligatoire au moins jusqu’au 14 mai dans les lieux publics et dans les transports en commun. La décision de prolonger ou non cette consigne sera prise en début de semaine prochaine.

En présence de symptômes, Dr Luc Boileau réitère l’importance de s’isoler à la maison et de se tester. La grippe (influenza) est en croissance et le directeur national de santé publique par intérim recommande de suivre le même protocole d’isolement qu’avec la COVID.

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