Superbe saison de motoneige malgré la pandémie au bout du nez

  • Publié le 14 avr. 2022 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
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La neige fond et, pour plusieurs activités hivernales, c’est le glas qui sonne. C’est aussi l’heure du bilan saisonnier pour la motoneige avec la présidente de l’Association des Clubs de motoneigistes des Hautes-Laurentides (ACMHL), Denise Grenier.
En premier lieu, soulignons qu’un nombre important de gens de la région et de l’extérieur ont profité de la neige et des pistes bien entretenues, s’enthousiasme la présidente. Cet élan a gonflé les ventes d’accès aux sentiers.

« Mais à ma connaissance, on a connu une augmentation de membres dans les clubs de la MRC d’Antoine-Labelle (MRCAL). Évidemment, au départ de la saison, ce fut difficile pour tout en fait, surtout du côté de l’hébergement, que ce soit pour les pourvoiries ou les hôtels, mais par la suite ça a très bien été avec la quantité de neige qu’on a reçu cette année ».

Tellement de neige que Denise Grenier affirme qu’au 29 mars, des clubs étaient encore ouverts. « Il faut le dire, la plupart sont fermés à la mi-mars ». Elle ne cache pas que la pandémie a eu une incidence en début de saison, après les restrictions imposées par le gouvernement, surtout pour l’hébergement et la restauration. « Ç’a été levé rapidement, donc les gens ont profité depuis des sentiers ».

L’an passé, pandémie oblige, les touristes européens étaient absents sur les sentiers, idem pour les Ontariens et les Américains.

« Habituellement, nous avons environ 3 500 Européens qui viennent faire de la motoneige. C’est pourquoi, malgré la présence des Ontariens et des Américains cette année, ça ne compense pas. » Denise Grenier, ACMHL

Cette année, les deux derniers étaient au rendez-vous. Dès le retour à la normale, on croit que les Européens qui raffolent de la neige dans les grands espaces seront de retour en masse.

Le parc linéaire

Denise Grenier remarque que l’épaisseur de la neige sur l’asphalte du Parc linéaire Le P’tit Train du Nord, qui serpente à travers toute la MRCAL, a une incidence directe sur l’activité. Pour la présidente, c’est problématique. Deux raisons. Premièrement, la patience est de mise pour que le sol soit dégelé afin de permettre toutes les réfections nécessaires sur la portion asphaltée entre Labelle et Mont-Laurier. Deuxièmement, pour le club Les Sultans de Mont-Laurier, cela se résume à une fermeture puisque les motoneigistes doivent emprunter le parc et les trottoirs pour s’y rendre.

Des sentiers sans problème

Rarement une saison de motoneige passe où des propriétaires de terrains privés, ayant donné un accès, changent d’idée. Ce n’est pas le cas dans les Hautes-Laurentides, selon Denise Grenier. Elle qui souligne que ces propriétaires s’avèrent précieux, remarque que la région a la chance de posséder des sentiers à même les chemins forestiers.

« On a moins de problématiques que certaines régions pour cette raison. Dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, les motoneigistes doivent souvent circuler sur des terres privées et ce n’est pas facile, notamment si ce sont des bleuetières », remarque la présidente.

Croyant à une prochaine saison prospère en tous sens, Denise Grenier souligne que le bon temps doit revenir, car cette activité maintient le travail saisonnier de 480 personnes dans la MRCAL. « Il y a quelques années, les dépenses réelles des motoneigistes se chiffraient dans les dizaines de millions de dollars », conclut celle qui fut aussi huit ans la présidente de la Fédération des Clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ).

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