Le projet L’Arc-en-Toit n’est pas mort confirme L’Arc-en-Soi
Depuis un bout, tout portait à croire que le projet L’Arc-en-Toit, supporté par l’organisme L’Arc-en-Soi, était au point mort. La directrice générale Isabelle Côté répond à L’info pour actualiser le projet en lien avec l’errance-itinérance dans la région.
De ce pas, soulignons que le Centre de prévention et d’intervention en santé mentale L’Arc-en-Soi caresse ce projet d’un bâtiment sur la rue Boileau de 28 logements faits pour des personnes avec problématiques en santé mentale. C’est un projet évalué en 2022 à 7 M$.
« Écoutez, nos boîtes sont faites depuis des années, car ce projet aurait dû partir depuis longtemps. Mais il y a eu des problématiques, notamment l’histoire du camion de pompier où il fallait une servitude pour qu’il puisse tourner [en cas d’incendie] ou qu’il passe tout droit. Et le terrain voisin appartenait à une personne maintenant décédée. Ce fut long avec les nouveaux propriétaires. C’est cette problématique qui a duré plusieurs mois », déplore Mme Côté.
Elle étale d’autres problématiques qui n’ont pas aidé la cause.
Mais un problème récent perle le dossier, et le régler le plus tôt possible est majeur. C’est celui en lien avec la Société d’habitation du Québec (SHQ). Selon la directrice, la société ne reconnaîtrait plus le montant octroyé il y a quelques années.
« Donc là, continue Mme Côté, il nous fallait trouver plus ou moins 300 000 $ dans l’espace de quelque temps, car les projets Accès-Logis arrivaient à terme à la fin de mars. On a appris cela au début de mars. On avait peu de temps pour se tourner de bord avec le chargé de projet. Finalement, on en est venu à bout, avec le soutien de la Ville de Rivière-Rouge et de la Caisse Desjardins de la Rouge, à aller chercher le montant qu’il nous manquait. Maintenant, nous sommes en attente de la SHQ pour le OK. Le OK, on l’a eu il y a 3 ans, je pense, mais moi ça me prend par écrit, noir sur blanc. Donc je ne crie pas encore victoire ».
Et sur le terrain?
L’info a demandé à la directrice de plus amples informations sur la situation de l’errance-itinérance sur le territoire, notamment après le départ annoncé du travailleur de rue Guy Duval. Les détails à ce sujet étaient publiés dans notre édition du 10 avril. Concrètement, comment ça va se passer sur le terrain pour cette clientèle fragile qui pourrait se trouver en fâcheuse situation cet été à Rivière-Rouge.
« Aujourd’hui [10 avril], j’attends le matériel de M. Duval et nous allons garder son téléphone. Vous savez, nous sommes toujours au parc de la gare de Rivière-Rouge tous les mercredis, depuis 2020, soit avant que M. Duval soit avec nous. L’Arc-en-Soi est là et nous allons nous servir du même téléphone que lui. Nous pouvons continuer le travail. »
À propos, Mme Côté remarque que l’organisme a été informé à la dernière minute de l’absence de fonds cette année de la Santé publique.
« Elle [la Santé publique] ne savait pas trop si elle avait les fonds à ce moment. Imaginez, en février pour nous, c’est comme minuit moins une pour notre budget. À la fin, on a officialisé la situation avec M. Duval. On n’a pas le choix. Pour s’assurer d’une gestion saine, si l’on maintient M. Duval et qu’on n’a pas les fonds, ça veut dire que l’organisme sera déficitaire. Ce sont près de 40 000 $ que L’Arc-en-Soi recevait depuis quelques années pour le projet de travailleur de rue.»
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