Rivière-Rouge demande au MTQ de revoir son tracé de la route 117
La Ville de Rivière-Rouge demande au ministère des Transports du Québec (MTQ) de revoir le tracé projeté de la route 117 à l’heure où le ministère annonce que les propriétaires qui pourraient faire l’objet d’expropriation ont été contactés.
C’est lors de l’assemblée de conseil du 1er novembre qu’une résolution au sujet de l’élargissement de la route 117 a été adoptée par la Ville de Rivière-Rouge.
Certains des propriétaires touchés ont fait part de leur inquiétude et de leur mécontentement à la Ville face aux conséquences qui découlent des travaux d’élargissement de la 117 sur leur propriété entre Labelle et Rivière-Rouge.
Après avoir pris en considération les doléances des propriétaires, la Ville juge que certaines situations du tracé sont inacceptables et a adopté une résolution pour faire part des détails au MTQ.
Craintes pour la qualité de vie de certains citoyens
« La distance entre l’emprise projetée pour l’agrandissement de la route 117 et les bâtiments existants est, dans certains cas, réduite de manière importante, lit-on dans l’extrait du procès-verbal dont L’info a obtenu copie, de sorte qu’il en résulte une marge avant de moins de 10 mètres, alors que la norme réglementaire applicable est, sauf exception, de 45 mètres conformément au Schéma d’aménagement, ayant, entre autres, pour conséquence de diminuer la zone tampon entre la route 117 et les résidences et d’augmenter l’impact sonore de la circulation, ce qui nuit notamment à la qualité de vie des citoyens concernés et diminue la valeur marchande des propriétés touchées. »
La Ville comprend que l’élargissement de la voie se fera majoritairement le long de l’emprise actuelle, mais qu’une partie sera déplacée, ce qui pourrait ceinturer certains lots entre l’ancienne et la nouvelle route, avec augmentation du bruit et diminution du couvert forestier.
La Ville craint que la qualité de vie des citoyens concernés en soit amoindrie et que cela affecte la valeur marchande de leurs propriétés.
« Le tracé projet traverse au moins un lot sans être limitrophe avec les limites arrières de la propriété, faisant en sorte de le subdiviser en deux lots distincts, reprend la Ville dans son procès-verbal, ce qui a pour effet que l’un d’eux est d’une très faible superficie et non accessible directement de la propriété construite, ce qui en limite les possibilités d’usage et de développement, diminuant, par le fait même, la valeur marchande des lots touchés, tout en portant atteinte à la pleine jouissance des lieux à laquelle ont normalement droit les propriétaires. »
Rivière-Rouge demande donc au MTQ de revoir les éléments présentés et de proposer des alternatives qu’elle souhaite durables et efficientes « afin de minimiser les impacts négatifs sur les propriétés touchées ».
Le MTQ en analyse
L’info a communiqué avec le MTQ, qui confirme avoir reçu la résolution de la Ville de Rivière-Rouge le 6 novembre.
« Le Ministère communiquera avec la Ville pour lui faire part des conclusions de son analyse. D’ici là, le Ministère ne s’exprimera pas davantage sur le tracé ou sur les emprises nécessaires »,explique Sarah Bensadoun, porte-parole du MTQ.
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