Travaux sur la rue L’Annonciation Sud
Pourquoi asphalter en plein mois d’août?
Suite à la grogne de quelques commerçants et résidents, Rivière-Rouge tient à avancer quelques précisions sur la nature des travaux d’asphaltage sur la rue L’Annonciation Sud. Rappelons que cet ouvrage se termine vers le 9 septembre.
Le maire Denis Lacasse assure que la Ville a demandé de repousser les travaux après les vacances, mais elle s’est vue dans l’obligation d’accepter le 15 août comme le début des travaux.
« L’entrepreneur ne laissait pas de choix: il fallait que les travaux commencent le 15 août, sinon tout était remis à l’an prochain. Le problème, c’est que l’on est face à des contraintes par la subvention », confie l’élu à L’info dans son bureau de la mairie.
Le maire passe ensuite à un point important qu’il tient mordicus à partager. « Vous avez remarqué qu’il n’y a qu’entre la rue du Pont et le chemin du Rapide que l’asphalte est maganée »? Pourquoi? « Récemment, après des études des ingénieurs, on a appris que l’épaisseur de l’asphalte est à 50% de ce qui se trouve sur le reste de la rue. À qui la faute? On ne le saura jamais. Chose certaine, nous devons reprendre ces travaux correctement et à ces dates si l’on veut profiter de cette subvention. »
Le maire parle du soutien financier du Programme d’aide à la voirie locale (PAVL) qui s’élève à 1 781 937$, puisé à même le volet « Accélération ».
Voilà pour la mise au point. Quant à l’asphalte inadéquat, soulignons que l’ouvrage remonte à 2012.
Passage des poids lourds
Quand le journal fait part des nombreux poids lourds qui traversent en longueur la rue L’Annonciation sans même s’arrêter pour un café, le maire demeure attentif. Il ne cache pas qu’il est au fait depuis un certain temps. Aujourd’hui, il ne peut rien faire pour soulager cette circulation.
Pourquoi les camions circulent-ils dans la ville? À moins d’aller acheter de quoi manger, c’est pour éviter les deux collines qu’ils doivent négocier entre les deux carrefours giratoires sur la route 117.
L’info rappelle alors au maire qu’à l’époque de l’administration de Déborah Bélanger, auquel se joignait le maire comme conseiller, le journal avait demandé, suite à l’asphaltage de la rue en 2012, si l’on devait interdire le passage des poids lourds, sauf pour la livraison locale.
Pour paraphraser la réponse de la mairesse, il y avait de bonnes raisons de ne pas s’avancer sur le sujet. Car deux commerces profitaient (un seul aujourd’hui) de ces passages.
Aujourd’hui, comment le maire analyse-t-il la situation?
« C’est certain que j’y ai pensé. Mais bon, la Ville ne veut pas nuire aux commerces. Le restaurant au nord de la rue n’est plus ouvert régulièrement. Ce qui n’est pas bon pour les camionneurs, on s’entend. Celui de l’extrémité sud n’a pas de place pour permettre aux camionneurs de se stationner. Ils sont donc stationnés au bord de la rue », remarque Denis Lacasse.
Le maire ne va pas plus loin, car la situation pourrait faire l’objet d’une analyse par le conseil. À savoir si un affichage adéquat aux extrémités près des carrefours giratoires serait efficace, l’élu répond: « On verra ».
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