Consultation et révision exceptionnelle du plan de gestion
Québec se penche sur l’état des populations de chevreuil
C’est dans un souci de s’assurer de l’état des populations des cerfs de Virginie et de répondre à des inquiétudes des chasseurs que le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) invite à nouveau ses partenaires fauniques à une rencontre où les résultats des deux premières années d’application du Plan de gestion du cerf de Virginie au Québec 2020-2027 seront discutés.
Le MFFP mesure annuellement ce qu’il appelle « des mesures de gestion des différentes espèces de gros gibier » comme le chevreuil, alors que la Table nationale de la faune (TNF), organisme engagé dans la gestion du cerf de Virginie, fait le même exercice deux ans après l’entrée en vigueur du plan de gestion du cerf. Tous les intervenants se retrouvent donc à la même table pour prendre connaissance de la situation, à mi-parcours, et évaluer la nécessité de suivre des recommandations. Ce geste de révision s’effectue en la présence des communautés autochtones.
Michel Therrien est guide, chasseur et chroniqueur. Il suit de près ce qui se passe à ce niveau, notamment dans ses textes d’opinions et en fonction du temps qu’il investit directement sur le terrain à titre de guide. L’homme de Rivière-Rouge explique d’entrée de jeu à L’info que les chasseurs s’intéressent aux perspectives en lien avec les données scientifiques, notamment le quantitatif, et la vente de permis [lire notre article sur le bilan de chasse 2021].
« Les chasseurs aiment les taux de succès comparatifs. Car, que l’on veuille ou non, la chasse demeure un bel outil de gestion de ce qui se passe en forêt. Depuis quelques années, la chasse au chevreuil a perdu en popularité face à l’orignal, la vente de permis le prouve. Il y a plusieurs raisons, sans doute. »
Un fossé entre deux chasses
Le guide s’interroge sur le fossé de popularité entre les deux chasses, « considérant que le nombre de permis de chasse au chevreuil vendu dans le passé a déjà surpassé les ventes de chasse à l’orignal, qui pourtant est un gros gibier qui souvent exige plus de déplacement entre son lieu de domicile et le lieu de chasse. »
« La bonne nouvelle, c’est qu’il semble y avoir une ouverture de la part du ministère qui souhaite entendre la TNF maintenant. Une porte s’ouvre. »-Michel Therrien
Par ailleurs, Michel Therrien espère que le MFFP se penchera sur la situation des jeunes mâles de moins de trois pointes sur un côté. En ce moment, ceux-ci peuvent être chassés dès l’âge de 18 mois. M. Therrien se dit en faveur que ce segment de la population « jouisse d’un statut spécial pour l’instant ». À ses yeux et suivant ce qu’il observe présentement, « ça prend davantage un esprit conservationniste à leur endroit qu’une approche trop libérale et permissive ».
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