Travaux sur la 117 entre Labelle et Rivière-Rouge
Plusieurs questions de citoyens ne trouvent pas de réponses concrètes
La séance virtuelle et publique des travaux à venir sur la 117, entre Labelle et Rivière-Rouge, aura duré deux heures le 7 décembre. Dans ce laps de temps, 100 minutes ont été consacrées à la période de questions. Voici un pot-pourri de cette séquence de la rencontre.
En premier lieu, l’animateur a vite précisé que la plupart des réponses se trouvaient dans le breffage de 20 minutes juste auparavant. D’autres questions sont parvenues au ministère des Transports du Québec (MTQ) quelques jours avant la présentation. Le panel d’invités ne pouvait répondre aux questions de cas personnels, ni aux questions beaucoup plus techniques qui relevaient d’une réponse d’ingénieurs techniques actuellement en conflit de travail.
Le citoyen Francis Nantel a d’ailleurs lancé une question sur l’étendue des travaux dans les lots 2 et 3, essentiellement après le pont Ouellette à Labelle. Est-ce que les travaux empièteront sur le parc linéaire du P’tit train du Nord ou, à l’entrée de la Ville, aux commerces et résidences très près de la route?
La réponse vient de Julie Richard, membre de la direction générale des Grands projets routiers de l’ouest du Québec. « On essaie de trouver le concept le plus simple pour les acquisitions de commerces et des résidences. En même temps, on veut garder la piste du P’tit Train du Nord ouverte. Donc, nous allons optimiser de quel côté la route va aller. Mais nous ne sommes pas dans les lots 2 et 3. »
Mme Richard ajoute qu’une douzaine de mètres seront sauvés sur le nouveau tronçon de la 117, ce qui veut dire que les utilisateurs ne circuleront pas sur une route où un terre-plein comme celui dans le secteur de La Conception sera aménagé.
Passages sécuritaires aménagés
Parmi les questions, on se demande comment le MTQ aménagera les passages d’une voie à l’autre pour ceux qui habitent le long du nouveau tracé. Concrètement, on y trouvera une glissière en métal munie de poteaux. Le ministère a expliqué que des aménagements seront créés pour permettre le passage d’une voie à l’autre. Cela évitera des détours de plusieurs kilomètres.
La direction générale du MTQ invite ceux qui habitent le long du parcours à joindre le 511 et faire part de leurs soucis, peu importe qu’ils soient sur les lots 1, 2 ou 3.
Environnement
Annick Laviolette se demande pourquoi le MTQ ne changerait pas le tracé retenu pour celui prôné depuis quelques années, celui passant près des lignes électriques, parcours qui, selon elle, aurait moins d’impacts environnementaux.
C’est Claude Thibault, directeur général des Grands projets routiers de l’ouest du Québec, qui lui a répondu. « Nous avons regardé à une certaine époque un autre tracé, mais qui a un impact environnemental plus grand quant à la superficie de bois coupés […]. C’est pourquoi le choix a été de prendre le tracé actuel et de le bonifier tout simplement à quatre voies », a-t-il dit.
Julie Richard a renchéri avec une série de chiffres pour comparer le trajet retenu et celui de la montagne. « Il y avait clairement beaucoup d’impacts si l’on changeait pour le tracé dans la montagne », a-t-elle déclaré. Dans ce dernier tracé, la route empièterait sur plus de 30 milieux humides contre 13 dans le tracé retenu. Il y aurait une perte de 190 000 m² de terrain contre 38 000 m² , l’empiètement dans la bande riveraine seraient de 280 000 m² au lieu de 27 000 m² et dans la bande riveraine de la rivière Rouge on parle de 4240 m² tandis que l’empiètement dans les lacs serait de 2300 m² .
D’autres questions ont été soulevées au sujet de l’accès à la rivière, la salinité des puits de surface qui seraient plus près du nouveau tracé, l’impact récréotouristique, etc. Les réponses seront bientôt en ligne au https://bit.ly/3rR4g9G.
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