Un sport certes, mais aussi, un "club social"
Peu importe l’âge, le curling mène à la forme
Soyons honnêtes, le curling est un sport noble et peu exigeant. Peu cher pour le pratiquer, il rapporte plus qu’on ne le croit. Voici une rencontre avec quatre joueurs qui ont récemment joint le Club de curling de la vallée de la Rouge (CCVR) et qui sont fiers de parler à cœur ouvert de ce qu’ils vivent à l’intérieur du club. Très social, dit-on.
Autour de la table au centre sportif et culturel à Rivière-Rouge, l’humeur est bonne. Cet entretien avec Monique Pettigrew, Louise Morin, Robert Allard et Francis Guérin s’annonce plaisant. D’où vient cet intérêt marqué pour le curling? Monique Pettigrew est la première à répondre, elle qui prend aussi la parole pour son conjoint, M. Guérin, qui est également responsable du Disc golf de Nominingue.
« Nous, on a joué au curling une dizaine d’années à Laval. C’était important de continuer ici. C’est en fait plus social ici, on ne sent pas de compétition, on s’amuse vraiment. » Le couple réside à L’Ascension depuis peu, mais y possédait un chalet depuis une dizaine d’années.
M. Guérin complémente comme suit: « J’ai joué au ballon-balai jusqu’à 50 ans. À cet âge, on commence à ralentir et j’avais dans la tête de jouer au curling depuis un bout. C’est un sport un peu plus tranquille, facile à jouer, qui s’adresse à tous. »
Le couple ne manque pas de souligner que le bon équilibre s’avère important et que le balayage demande plus, physiquement.
Robert Allard, lui, est Nomininguois. Il est le président de l’Association des résidents du Grand lac Nominingue et il trouve déjà place sur le conseil d’administration du CCVR. Son intérêt diffère de celui du couple. Il a de nombreux amis qui évoluent dans le club depuis belle lurette et souvent, on lui demandait de se joindre à eux. « J’avais des contraintes à l’époque que je n’ai plus maintenant. Alors je me suis joint au club. Je suis content d’être dans le club pour être avec des amis, mais aussi faire de nouvelles connaissances. »
Quant à Louise Morin, de Canton Marchand, l’intérêt vient d’un désir d’avoir une activité de couple: « Mon chum ne faisant plus de ski, on venait patiner ici. Mais là, le curling, c’est intéressant. On joue, mais il y a aussi du social. C’est vraiment stimulant, c’est tellement facile d’accès », confie-t-elle.
Bel accueil, bonnes gens
Ce n’est pas la première fois que l’on entend parler de l’accueil du CCVR. L’organisme met amplement de temps pour accommoder les nouveaux joueurs et les novices de cette discipline, qui trouve place depuis plusieurs décennies aux Jeux olympiques.
« J’ai la chance de jouer dans une équipe qui se compose d’un membre de l’administration, poursuit Robert Allard. Ils se sont littéralement dévoués pour me montrer ce que je devais faire ou ne pas faire. C’est très chaleureux. Quand on commence à jouer à mon âge, à 73 ans, on peut avoir l’air fou sur la glace! On n’est plus aussi souple, on est moins fort, mais l’on nous encourage et ça, c’est important. »
Louise Morin s’est vite sentie bien à l’aise dans l’accueil. « Honnêtement, au départ, je me demandais s’il y avait de la pression, car il y a eu une journée de formation puis le lendemain on jouait! Mais les gens sont tellement accompagnateurs. »
Où sont les jeunes?
À mesure que les mots coulent, de toute évidence l’on souhaite voir les plus jeunes se joindre au CCVR. Les jeunes de 20 ans et moins, si possible. Les contraintes d’éloignements sont réelles pour cette tranche d’âge. Robert Allard avance une explication à ce manque. « Le problème que l’on a, semble-t-il, on a discuté de ça à la dernière rencontre du conseil administratif: les jeunes du secondaire ne sont pas ici, ils sont à Mont-Laurier. Les jeunes du primaire doivent être encadrés par les enseignants. »
« Je trouve que les jeunes ne participent plus aux sports comme avant », répond quant à lui M. Guérin.
Robert Allard enchaine. « Je trouve ça regrettable, que peu de gens ne pratiquent pas de sport, surtout que le curling est parfait pour les gens de mon âge. Je peux rêver de jouer au hockey, mais ce n’est pas réaliste pour la plupart. »
Le goût de jouer au curling pour ces quatre personnes se traduit par cette simple phrase de Mme Pettigrew: « Ça serait plaisant de jouer plusieurs jours à part les mardis et mercredis. »
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