Un roman graphique vendu à travers le monde
Denis Rodier discutera de “La Bombe” en présentiel
Le Comité culturel de la ville de Rivière-Rouge a retenu les services de l’illustrateur Denis Rodier pour expliquer en conférence présentielle les chemins qui ont menés au grand succès planétaire qu’est le roman graphique "La Bombe". L’événement se passe à la bibliothèque Cécile-Chabot (autrefois L’Annonciation-Marchand) le 13 novembre à 14h30.
De long en large, L’info a suivi l’évolution de ce grand roman graphique de 450 pages publié chez Glénat, depuis le début de 2020 et les succès qu’il remporte depuis sa parution à l’aube de la pandémie.
Entretien avec l’illustrateur.
Vous avez présenté cette conférence au Festival de bande dessinée de Prévost il y a quelques mois. Que dévoilez-vous dans cet événement sous présentation PowerPoint?
« La conférence porte presque entièrement sur le roman graphique La Bombe. J’y décris les étapes de production pour faire la lumière sur le processus de création et le travail que peut comporter une bande dessinée d’une pagination aussi grande. Que ce soit la recherche visuelle, les croquis de base, la mise en scène jusqu’au dessin final, on pourra comprendre de façon générale les étapes de production qui s’enchaînent pour nous donner un album de BD qui se veut facile de lecture, informatif (dans le cas d’un documentaire comme celui-ci), et au final, divertissant. »
Vous parlerez des travaux de documentation?
« J’aborde de façon encore plus large la quantité de documentation qu’il nous a été nécessaire d’acquérir pour arriver à nos fins, ceux-ci étant de faire de La Bombe le roman graphique ultime sur le sujet. Le soin apporté aux détails fut crucial pour faire de l’album une ressource qui se veut d’une exactitude factuelle sans reproche, en évitant de recourir aux effets dramatiques qui pourraient réduire la crédibilité historique. Bien entendu, dans le contexte d’une bande dessinée, nous ne pouvions nous contenter d’une liste de dates et de faits historiques sans âme. Nous n’en avions aucunement besoin, car l’histoire de la création de la bombe atomique est palpitante en soi. »
“La Bombe” aujourd’hui, c’est combien de traductions et à combien se chiffre les ventes mondiales?
« Nous avons atteint le cap des 100 000 exemplaires vendus dans la francophonie, ce qui est tout à fait exceptionnel. Il nous est toujours aussi difficile d’y croire tant le pari était risqué. Déjà, nous attendons un dixième tirage qui devrait nous arriver d’ici les Fêtes. C’est en fait une nouvelle édition, car celle-ci arbore une nouvelle jaquette avec une nouvelle illustration. Pour ce qui est des éditions étrangères, quinze traductions sont en cours, dont six ont été publiées. Je crois que c’est la version russe qui est la prochaine à paraître dès janvier prochain. »
Il est aussi question d’une série documentaire, non?
« Une option a été retenue pour une éventuelle adaptation pour une série dramatique télévisuelle. C’est une maison de production majeure qui a l’intention de réaliser la série, ce qui nous donne bonne confiance. De là, il est difficile de prévoir quoi que ce soit tant les méandres du financement de coproductions internationales sont complexes. »
Si je veux acheter un exemplaire de “La Bombe” lors de l’événement et que je souhaite une dédicace de votre part, comment dois-je procéder?
« À cause des restrictions sanitaires, nous avons opté pour un système de réservation. Les personnes intéressées à assister à la conférence pourront, lors de leur inscription, réserver un album dans lequel je me ferai un plaisir de faire une dédicace. Les détails peuvent être obtenus en contactant la bibliothèque. Il est à noter que je ne ferai pas de dédicaces sur place. »
Pour assister à la conférence de M. Rodier le 13 novembre à 14h30, il faut joindre la bibliothèque Cécile-Chabot (230, rue L’Annonciation Sud) au 819 275-0069. Il faut réserver vite, car les places sont limitées à 25. Et c’est gratuit! Le passeport vaccinal sera exigé et les autres mesures sanitaires en règle ce jour-là seront appliquées.
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